K Dürckheim : un enseignement dans le style du zen, par A-M Besnard
L'enseignement donné par Kalfried von Dürckheim couvre beaucoup de champs et s'appuie entre autres sur le zen japonais, on peut parler par exemple d'assise "dans l'esprit du zen" ou "dans le type du zen". Le présent article a été écrit par Albert-Marie Besnard (1926-1978) dominicain qui a joué un rôle important dans la vie de Jacques Breton. Voir d'autres articles de lui dans le tag A-M Besnard.
Le présent article est parus dans la revue catholique "La Vie spirituelle" de 1972, numéro consacré entièrement au zen : « Qu'avons-nous à faire, nous chrétiens, avec le zen ? »
Les passages de K von Dürckheim qu'il cite sont tirés de livres ou d'articles dont les références figurent dans la bibliographie de la fin.
K Dürckheim : Un enseignement dans le style du zen
Par Albert Marie Besnard
Bien qu'il ait été depuis plusieurs années l'un des conférenciers habituels des congrès interreligieux, le professeur Karlfried von Dürckheim est peu connu en France. En Allemagne, sa renommée n'a cessé de croître depuis qu'en 1948 il a fondé, avec Maria Hippius, en Forêt-Noire un centre original de psychothérapie et d'enseignement. Cette originalité tient à ce qu'ayant d'abord assimilé la formation universitaire d'un psychologue occidental (de 1932 à 1937, il fut professeur de psychologie à l'Académie de pédagogie et Dozent de philosophie à l'université de Kiel, il eut l'occasion de découvrir au Japon durant la guerre, le monde du zen. Ce fut pour lui une confirmation es un tournant décisif.
Il est difficile de donner une impression juste de ce que Dürckheim apporte, car il ne s'agit pas d'une théorie ou d'une doctrine rationnellement construite. Il faut y voir plutôt un message nous invitant à entrer sur une autre "voie". Ayant vécu sa vie sous le signe de l'expérience de maître Eckhart (qu'il a travaillé dès sa jeunesse), Dürckheim venant au Japon se trouvait disponible pour reconnaître dans la grande tradition de l'esprit oriental un message de sagesse apparenté à celui du grand mystique allemand : le message de la nouvelle naissance grâce à l'éveil de l'homme, c'est-à-dire à l'éveil de sa conscience à l'Être transcendant présent dans son être profond. Le zen lui est apparu comme la manière directe de se préparer à la chance de cet éveil.
« Dès qu'il prend conscience d'un texte émanant d'un disciple du zen, l'homme sent passer comme un souffle libérateur, un effluve soudain de détente qui vient d'une vie plus large mais restée jusqu'alors cachée pour lui » ("Le zen et l'Occident").
À ce contact, K. von Dürckheim acquiert la conviction qu'il s'agit là, en dernier ressort, d'une sagesse ni spécifiquement japonaise, ni spécifiquement bouddhiste, mais universelle, et que l'Occidental peut la faire sienne, et même l'a connue dans le passé, bien qu'il s'en soit coupé en laissant s'atrophier en lui une expérience de l'Être.
« À travers toutes les expressions véritablement zen, l'essence même de l'Être nous touche, cette Réalité en laquelle, sans le savoir, nous vivons, mais de laquelle nous sépare douloureusement notre état de conscience habituelle et notre endurcissement en cet état. Notre espoir de salut dépend de la possibilité d'instaurer en nous un état de "transparence" qui laisse l'Être pénétrer à nouveau ou pour la première fois réellement en notre vie intérieure. Mais ceci implique une révolution totale de notre conscience de la Réalité, révolution qui correspond véritablement à l'éveil d'une forme de conscience nouvelle. Il y a là une chance de transformation et d'une liberté fondamentale, et tant que nous nous maintenons à cette conscience, nous sommes les témoins vivants de l'Être. C'est cela que signifie le zen. Est-ce là une chance uniquement orientale ? Non, en vérité. Cette expérience est accessible à l'homme de tous les pays et, à partir d'un certain développement, il doit chercher à la vivre. » ("Le zen et l'Occident").
Nous avons dans ces quelques phrases les lignes de force qui inspirent K. von Dürckheim dans sa pratique et son enseignement. Bien entendu, quand il parle de salut, le mot ne doit pas être pris dans son sens théologique, disons plutôt thérapeutique. Celui qui parle ici n'est pas un gnostique doctrinaire, mais un conseiller infiniment attentif aux êtres qu'il reçoit et soucieux de s'en tenir au domaine de l'expérience concrète qui est le sien. Mais voici où il devient original : c'est que, pour lui, cette expérience concrète inclut une ouverture à la transcendance. K. von Dürckheim est intimement persuadé de l'unité de l'être humain, et qu'il ne faut pas plus séparer la maladie et le sujet malade (comme toute une méthode psychosomatique commence à le comprendre), que le quotidien et les expériences ténues de la transcendance, que la capacité rationnelle de l'esprit et son ouverture fondamentale à l'Être, car pour lui la capacité de participation au divin fait partie de la nature fondamentale de l'homme, et l'homme a la possibilité d'en devenir conscient dans des expériences particulières. Cette transcendance, cet Être, il laisse à la conscience religieuse de chacun de lui donner un nom, en fonction de ce qu'il y a de plus intime dans son expérience propre ; ici la révélation chrétienne peut manifester comment l'Esprit du Christ achève et accomplit ce qui reste autrement en suspens. K. von Dürckheim s'en tient – non dans sa conviction religieuse personnelle, mais dans son enseignement objectif – aux traits universels de l'expérience de l'Être. Il affirme qu'en tout homme il y a, en principe, la capacité de s'éveiller à cette expérience, ne serait-ce qu'à partir de la souffrance qu'il éprouve d'en être frustré comme cela apparaît de nos jours. Or, éveillé, l'homme n'est pas dans un désert sans piste : il y a pour lui un chemin qui lui permet d'avancer vers sa maturité véritable.
Un chemin
Ce chemin est inclus dans toutes les sagesses de l'humanité qui ont fait leurs preuves. Les ténèbres du péché, c'est-à-dire d'un éloignement de la source divine, ne l'ont jamais totalement obnubilé. La Révélation n'a pas craint d'en emprunter des tracés entiers dans des sagesses extérieures, ainsi toute une partie de la législation mosaïque et de la littérature sapientielle. En langage chrétien traditionnel, nous dirions que c'est le chemin de la raison, avec cette précision capitale qui a été trop perdue de vue ; il s'agit d'une raison éminemment pratique, de la raison par laquelle l'homme, se connaissant lui-même et « remis entre les mains de son conseil » (Si 15,14) s'assigne les voies et les méthodes de son propre développement.
Mais le mot raison fait équivoque, puisqu'il évoque irrésistiblement pour nous rationalité systématique, abstraction conceptuelle et technologique, exclusion de toute subjectivité. K. von Dürckheim n'a pas de peine à montrer quelles conséquences "déraisonnables" et néfastes pour l'homme lui-même entraîne une telle mentalité moderne. Par exemple en médecine ou en éducation,
« la thérapeutique traditionnelle est, tout comme l'éducation, centrée en deux points principaux : rendre les hommes capables de fournir un travail efficace et de se conduire conformément aux normes de la société, c'est-à-dire "comme il faut". Cela a pour conséquence d'empêcher le plein épanouissement de la personne humaine et de la frustrer par rapport à son être essentiel. C'est la source de toute souffrance, tant morale que physique. Chaque fois que l'intégrité de l'être est sérieusement menacée, il s'ensuit des révoltes spontanées comme celles qui tiennent actuellement en haleine l'ensemble du monde "civilisé", ce monde qui ravale l'homme au rang de "bête de rendement" et de fonctionnaires adaptés au travail dans des organisations impersonnelles » (L'exercice physico-psychique considéré comme thérapeutique).
Cette dénonciation est sur toutes les lèvres[1]. Mais, à la différence de beaucoup, K. von Dürckheim a un chemin à proposer pour échapper à cet état de choses. Nous allons essayer de résumer les idées-forces qui président ce cheminement, et que le contact du zen lui a permis de rendre "opératoires". L'intérêt qu'elles présentent pour une ascèse renouvelée saute aux yeux.
L'attitude juste
Tout ce que fait l'homme dans le monde, il le fait avec une certaine attitude. Or cette attitude, ici et maintenant, c'est toujours nous tout entiers, avec nos absences ou notre présence. Elle "peut être juste ou fausse", en harmonie avec la loi intérieure ou en contradiction avec elle, conforme à la "forme juste" de l'homme ou opposée à elle (Pratique, p. 17). Il est possible à l'homme d'éduquer en lui le sens de l'attitude juste.
Précisément qui dit attitude dit position du corps. La manière dont nous sommes au monde par et en notre corps trahit le sens même que nous donnons à la vie humaine. Dürckheim distingue "le corps que l'on a" et "le corps qu'on est". Le corps qu'on a est celui qu'envisage, par exemple, le médecin. Le corps qu'on est « veut dire la façon d'être-là ». C'est l'ensemble des gestes dans lesquels l'homme s'exprime, se représente, se réalise ou se manque.
« Si l'homme, comme sujet personnel, "est bloqué ou perméable", renfermé ou ouvert, ancré dans son corps ou non centré, il est tout cela dans sa façon d'être-là, aussi dans son corps. Chaque geste est une auto-représentation de la personne dans le monde. Lorsque ce geste est répété, il s'incarne chaque fois un peu plus et réalise toujours, corporellement aussi, ce qu'il exprime de bon ou de mauvais. C'est ainsi que le corps, envisagé en fonction de la personne, révèle, par son attitude, par l'ampleur de sa tension ou de sa détente, par le rythme de sa respiration et de son mouvement, de façon infaillible, l'étape à laquelle l'homme est parvenu sur le chemin de sa personnalisation » (Pratique de la voie intérieure, p. 25).
Ces étapes ne correspondent pas à une croissance simple. Nous connaissons mieux aujourd'hui la complexité des conflits auxquels nulle personnalité ne peut échapper. Le danger, pour chacun, est de se fixer une fois pour toutes dans des attitudes de défense, qui permettent une adaptation superficielle au milieu, mais qui bloquent en fait le développement de la personnalité.
« Alors, à la place de confiance élémentaire dans la vie, l'homme ne se réfère plus qu'à la sécurité que donnent le savoir, le pouvoir et l'avoir… Si la pétrification est trop avancée, c'est-à-dire si elle entraîne un état névrotique, l'aide d'un spécialiste averti doit être recherchée. Mais celui qui "se" cherche sérieusement devient plus apte à reconnaître de quelle manière sa vision rétrécie et son comportement s'opposent à l'expression de son être essentiel. Il acquiert ainsi les moyens de transformer lui-même son comportement tout en continuant sa route » (Pratique… p. 26).
Il s'agit donc de permettre à la vie, c'est-à-dire à la vie, à l'être présent dans notre être essentiel qui est en nous de poursuivre indéfiniment son œuvre de croissance et de maturation, et pour cela il importe de se replonger dans le courant fluide d'une transformation qui « embrasse toujours tout entier » et qui s'effectue toujours dans le quotidien de l'existence.
Cette dernière affirmation est chère à K. von Dürckheim. Puisque tout l'homme est dans son attitude, il n'est pas une activité, pas un instant de sa vie qui ne puisse lui être occasion de rechercher et d'exercer l'attitude juste. Cette dernière n'est plus un simple comportement correct par rapport à des normes sociales ou médicales, elle devient la manière dont la personne consciente et intériorisée se tient là dans le monde et y accomplit la tâche qui lui incombe de témoigner de l'Être, de la Réalité essentielle au sein même de l'existence historique.
Dans ces conditions, le quotidien devient "exercice", entendons : non discipline rationalisée que l'on s'imposerait à coups de volonté, et qui crisperait le psychisme et le corps, mais approche continuelle et consciente d'une justesse qui coïncide avec l'harmonieux épanouissement de la personne.
Un entraînement
Cependant l'activité du quotidien n'acquiert cette vertu qu'au prix d'un entraînement qui exige un minimum d' "exercices particuliers". Ces exercices particuliers sont principalement fondés sur la maîtrise de la respiration, le développement du hara et, les résumant tous, l'assise méditative.
Au sujet de la respiration, K. von Dürckheim constate qu' « il existe beaucoup d'exercices respiratoires inventés par l'homme, utiles à des objectifs divers. On peut diverger d'opinions quant à leur justesse, mais il n'existe qu'un exercice indispensable de la respiration. Cet exercice n'a pas été inventé par l'homme, il lui est inné et il est conforme à son être. Cet exercice, c'est tout simplement de l' 'admettre' dans l'exercice de la respiration juste, il s'agit exclusivement de lui conserver sa forme naturelle, ou bien de la lui rendre ; cela signifie : laisser faire ce qui, tout naturellement, sans notre intervention, nous rythme à travers afflux et reflux, en donnant et en recevant » (Pratique.. p. 43). Mais ce rythme est un rythme de gestes personnels, où il s'agit de se donner et de se recevoir, et non pas un rythme de purs mouvements physiques pour évacuer et absorber de l'air. Nous retrouvons le "tout simplement" des maîtres zen, mais quiconque s'y essaie perçoit d'un seul coup les difficultés de l'entreprise, et comment depuis longtemps, sinon depuis toujours, la vie fonctionnait en lui de façon fausse, oppressée, incomplète. L'une des grandes découvertes que l'on fait au contact de K. von Dürckheim, c'est que les principes d'une ascèse fondamentale sont d'une simplicité inouïe, au point que nous les croyons acquis parce que notre esprit les trouve évidents et ne s'y attarde pas même un instant, et qu'en réalité nous sommes incapables de les exercer : il ne faut rien de moins aujourd'hui que la conjugaison d'une science psychologique, d'un art psychothérapeutique et d'une sagesse spirituelle pour y parvenir à nouveau !
La pratique du hara (littéralement, en japonais, hara signifie ventre) consiste à assurer la juste position du centre de gravité de ses attitudes. Cette position se situe physiquement au niveau du bas-ventre, mais elle implique « un état global de l'homme » ; un dépouillement du moi exagérément anxieux, présomptueux, autocentré (lequel s'exprime par une attitude dont le centre de gravité se situe à la hauteur de la poitrine, voire des épaules) et une ouverture aux forces naturelles qui nourrissent et régénèrent. L'être humain oscille toujours entre une affirmation et une démission maladive du moi, l'une souvent surcompensant l'autre. Dans le premier cas,
« il est prisonnier, dans le cercle du moi, trop orienté par l'intellect (tête), par la volonté (poitrine) ou par un cœur soumis à toutes les influences du monde. Il est alors crispé, tendu vers le haut et fermé à ses instincts naturels et aux forces cosmiques. Si, par contre, le moi est insuffisamment développé, cela signifie que le centre qui porte et qui forme fait plus ou moins défaut. Dans ce cas, l'homme se désagrège, s'affaisse, devient le jouet des puissances intérieures et extérieures. Il ne peut plus être lui-même et affronter le monde » (Pratique… p. 73).
Le développement du centre se fait par un exercice persévérant, avec lequel on n'en a jamais fini, et qui est indissociablement physique, psychique et spirituel. D'aucune manière, il ne peut s'agir d'un "truc corporel" dont chercherait à bénéficier ce moi qu'il s'agit de corriger, et qui rêve d'avoir la santé sans peine, la réussite pour le plaisir et un moyen commode d'échapper aux combats de la vie.
Quant à l'assise méditative, c'est le zazen tel qu'il en est parlé en d'autres articles de ce numéro.
« Le Moyen Âge connaissait encore la source purificatrice et jamais épuisée qu'est le silence que l'assise, dans un calme parfait, fait sourdre. Par la suite, la connaissance du pouvoir purifiant du silence et de son exercice se perdit en grande partie en Occident… La pratique du silence en position assise, qui saisit et transforme l'homme, deviendra intelligible à celui qui se soumet à l'effort de pratiquer, un jour, cette assise en silence. Très vite, il se demandera : “Comment est-ce possible qu'un exercice si simple puisse avoir un tel effet sur le corps et sur l'âme ?” » (Pratique… p. 49-50).
Redisons inlassablement que simplicité n'est pas facilité à bon marché. Le savent déjà ceux qui ont suivi les indications de K. von Dürckheim. Ils sont de plus en plus nombreux en Allemagne, parmi les prêtres et les religieux, comme chez les laïcs chrétiens (ou aussi bien chez des non chrétiens ou des non pratiquants). Ils sont quelques dizaines en France, depuis que K. von Dürckheim a accepté de donner l'une ou l'autre session en français, ou qu'ils ont trouvé le chemin de son centre de Todmoos.
Nous l'avons cité abondamment, bien que, comme pour le zen proprement dit, les explications ne soient pas grand-chose à côté de la pratique. Nous le citerons une dernière fois, pour tenter de dissiper le préjugé qui obnubile encore nombre d'esprits sur l'incompatibilité d'une telle recherche de l'intériorité avec la maturité tournée vers l'action et la relation à autrui, dont d'ailleurs on parle d'autant plus que l'on est moins capable de la réaliser. Dans tout exercice pratique « dans le style du zen » (c'est l'expression qu'il emploie pour caractériser son inspiration propre),
« il ne s'agit donc point d'élaborer une sorte de disposition à une tranquillité dans laquelle rien ne viendrait nous heurter. Il s'agit, bien au contraire, d'apprendre à se laisser attaquer, blesser, vexer, éclater, casser. Il s'agit d'abandonner ce faux désir de surface sans rides et d'harmonie sans failles, pour découvrir, dans une lutte courageuse contre les différentes puissances, ce qui nous attend au-delà des contradictions. Il s'agit du courage de vivre. Il s'agit de ne pas vouloir éviter l'apparition de tous les démons, et non de supprimer, en se fixant sur un "objet", tout ce qui surgit dans l'inconscient. Ce n'est que par la traversée, répétée, d'une zone d'anéantissement, que le sentiment de l'Être (non sujet à l'anéantissement) peut s'affirmer. Plus l'homme apprend à affronter sans réserves le monde dangereux, plein d'absurdités, qui le menace d'isolement, plus le "fond" se révèle, en même temps que s'ouvre la voie vers une vie nouvelle, vers un devenir nouveau » (pratique… p. 92).
Biographie d'avant 1972.
K.von Dürckheim a publié, en allemand, plus d'une dizaine d'ouvrages. En 1966, pour son 70e anniversaire, lui a été offert un mot apparu notamment un article du père Lotz, sj, étudiant l'intérêt pour des chrétiens du chemin tracé par K. von Dürckheim.
En traduction française, on trouvera :
Pratique de la Voie intérieure, Le quotidien comme exercice. Paris, courrier du livre, 1968, dans son tirées la plupart des citations de notre article.
La percée de l'Être ou les étapes de la maturité (même éditeur, 1971).
Hara, centre vital de l'homme. Paris, La Colombe, 1964.
Diverses contributions.
« Le zen et l'Occident » dans la revue Synthèse, Bruxelles, 1962.
« L'expérience religieuse au-delà des religions », Synthèse, 1963.
« Liberté et maturité », dans L'homme et la connaissance, Courrier du livre, 1965.
« Horro, Vacui – Bendictio Vacui », dans la revue Hermès n° 6 : Le vide, expérience spirituelle en Occident et en Orient, Paris, 1969.
« L'exercice physique ou psychique considéré comme thérapeutique », dans la revue médicale suisse Image, n° 42, 1971
[1] On est frappé de la trouver déjà sous la plume de Nietzsche : « Personne ne soit plus un siècle de personnalités accomplies, mûries, harmonieusement développées, mais une époque de travail collectif aussi rentable que possible. Les hommes doivent être uniquement dressés à satisfaire aux besoins de ce temps… Il y a des oiseaux qu'on aveugle afin qu'il chante mieux ; je ne pense pas que les hommes d'aujourd'hui chantent mieux que leurs ancêtres, mais je sais qu'on les aveugle de bonne heure » (considérations inactuelles, cité par G. Morel : "Nietzsche et la mort de l'homme", dans Cahiers universitaires catholiques, mai juin 1972, p. 3)