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Voies d'Assise : vers l'Unité
Voies d'Assise : vers l'Unité
  • Blog dédié à Jacques Breton (prêtre, habilité à transmettre le zen, assistant de K.G. Dürckheim, instructeur de kinomichi) et au Centre Assise qu'il a créé en le reliant à l'abbaye de St-Benoît-sur-Loire (France) et au monastère zen du Ryutakuji (Japon).
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6 février 2018

"Le zen et la santé" par Jacques Breton, Article paru dans Christus n° 118, avril 1983

Dans cet article Jacques Breton[1] nous donne des conseils assez pratiques : « Nous essaierons de montrer au niveau de l'expérience ce que peut apporter à un occidental une pratique régulière du zen, pour mieux l'aider à vivre ce qu'il est, là où il se trouve. Cette étude n'a rien d'exhaustif et ne permet de donner qu'un aperçu des richesses de la sagesse humaine qui sont contenues en cette voie. Nous nous attacherons d'abord à la connaissance de soi-même que peuvent apporter les disciplines orientales puis nous insisterons sur deux données essentielles pour l'épanouissement de l'être humain, le hara et la respiration, pour finalement nous interroger sur leurs relations avec la santé et le salut.»

Cet article montre les bienfaits du zen aussi si vous ne connaissez le zen que par les expressions courantes où être zen c'est être cool, il serait bon de découvrir le zen comme voie de santé et de salut. Le zen est en effet une voie d'éveil qui repose sur la pratique de la méditation appelée « zazen » à laquelle on est initié. C'est en ce sens que le centre Assise fondé par Jacques Breton décédé en 2017 propose des activités en deux lieux : dans un appartement du quartier Beaubourg à Paris, et dans un domaine situé à Saint-Gervais près de Magny-en-Vexin. Les propositions au niveau du zen vont de l'initiation à des sessions de 7 jours ! Cliquer sur ce lien : zen. Un autre message donne d'autres explications : La Voie du Zen par Alexis Ferrari.

 

Le zen et la santé

 

Jacques Breton

 

 

zazen, calligraphie d'Eizan Rôshi, centre AssiseNous le savons : tout exercice corporel redonne un certain tonus vital, un dynamisme, favorise un bon équilibre physique et psychique. Alors pourquoi faire appel à des disciplines orientales qui se sont développées dans d'autres cultures, d'autres religions bien éloignées de la nôtre ? N'y a-t-il pas à notre époque un certain snobisme à les pratiquer, un risque d'exotisme et, au niveau religieux, de syncrétisme ? Certes dans cet article, nous ne répondrons pas à cette question fondamentale au niveau théorique. Nous essaierons de montrer au niveau de l'expérience ce que peut apporter à un occidental, chrétien ou non, une pratique régulière du zen, pour mieux l'aider à vivre ce qu'il est, là où il se trouve. Cette étude n'a rien d'exhaustif et ne permet de donner qu'un aperçu des richesses de la sagesse humaine qui sont contenues en cette voie. Nous nous attacherons d'abord à la connaissance de soi-même que peuvent apporter ces disciplines – qui bien se connaît bien se porte. Puis nous insisterons sur deux données essentielles pour l'épanouissement de l'être humain, le hara et la respiration, pour finalement nous interroger sur leurs relations avec la santé et le salut.

 

1. La connaissance de soi-même.

Se connaître soi-même, connaître ses possibilités et ses limites, ses points forts et ses fragilités, sa potentialité et ses faiblesses, ses dons et ses carences, est la condition d'un bon équilibre.

L'oubli de l'un ou l'autre de ces aspects contradictoires désorganise l'homme et engendre la souffrance, l'angoisse et le mal. En revanche, la reconnaissance d'un mal, qu'il soit psychique spirituel, conduit déjà l'homme à sa guérison.

Or il ne peut s'agir en ce domaine d'une connaissance intellectuelle, mais d'une connaissance expérimentale, qui, dans le concret de la vie, fait toucher du doigt ce que je suis en réalité.

Il est vrai qu'il existe de nombreux livres en Occident – à commencer par la Bible – qui parlent de l'homme en général dans toutes ses dimensions, mais peu de l'homme que je suis, vivant ici et maintenant, si différent des autres tant par son tempérament que par son conditionnement. Or le drame de l'Occident est d'avoir distingué, puis séparé le corps et l'esprit, et c'est d'autant plus étonnant que la culture occidentale prend en partie son origine dans le Christ : le Verbe qui prend âme mais aussi corps.

Jamais l'Orient n'a vécu cette dualité qui a tant nui au développement harmonieux de la personnalité. Le corps et l'esprit ne font qu'un. Je n'ai pas un corps mais je suis mon corps. Mon corps n'est pas cette lourde enveloppe charnelle dont je serai débarrassé un jour, il fait partie intégrante de moi-même. C'est en lui et à travers lui que je me réalise, que je me découvre tel que je suis.

Prenons un exemple très simple. Les épaules me font mal. J'attribuerai cela a des rhumatismes ou à une autre cause physique ; j'irai peut-être voir un kinésithérapeute qui me fera des messages ; ou je prendrai des drogues. La douleur disparaîtra pour un certain temps et réapparaîtra à un autre moment. La sagesse orientale comprendra que cette souffrance provient d'une mauvaise attitude physique liée à une fausse attitude spirituelle : toute attitude de peur, de méfiance ou, au contraire, d'hyper-volontarisme engendre de fait de fortes tensions au niveau des épaules. Aussi ne cherchera-t-elle pas à soulager la souffrance pour elle-même, mais à prendre conscience que, à travers cette épaule douloureuse, c'est la personne tout entière qui doit se libérer des tensions dues à une attitude à corriger.

Cela est vrai pour toutes les techniques orientales. Un mouvement, une posture ne sont proposés que dans la mesure où ils intègrent toute la personne. Ce n'est pas une épaule que je remue, je suis tout entier dans cette épaule et dans ce mouvement. Si, en Occident, la gymnastique a pour résultat de renforcer la musculature, elle peut renforcer le moi volontariste ou une structure mauvaise. L'Orient cherche à libérer l'homme de ses tensions pour l'ouvrir à la vie et pour qu'ainsi elles se répandent dans tout le corps pour faire de l'homme un être vivant.

Plutôt que de rechercher l'efficience, la performance, l'esthétisme, la sagesse orientale recherche la posture, le mouvement juste qui correspond à ce que je suis sur mon chemin de réalisation. Une mauvaise posture traduit toujours une fausse attitude spirituelle. À l'inverse, la correction d'une posture peut m'aider à prendre conscience de ce mal. Aussi voit-on se développer l'étude et la connaissance des shâkras, des méridiens et de ce que nous appelons des points d'acupuncture, qui sont des réalités relevant non d'une science ésotérique mais d'une science humaine, dont la médecine occidentale doit maintenant tenir compte. Tous ces circuits d'énergie et leur libération sur lesquels la sagesse orientale porte son attention ont été la clé d'une bonne santé physique et psychique. C'est par eux que la vie se répand dans tout le corps pour être et vivre mieux.

 

2. Le hara[2].

Le zen s'occupe davantage, lui, d'un point central situé dans le bassin et que les Japonais appellent le hara.

Hara, centre vital de l'homme, G DürckheimCe hara, le bébé, le tout petit enfant le vit naturellement. Grâce à lui il peut, sans aucun muscle, serrer très fort le doigt qu'on lui tend ou tomber par terre sans se faire mal. Plus tard, pour s'affirmer dans l'existence, l'enfant se sépare de son centre vital et l'adulte aura à le retrouver par la suite.

Que ce soit le tir à l'arc, l'aïkido, le kinomichi, le taï-chi chuan, la cérémonie du thé, l'ikebana, le zazen… toutes ces techniques veulent nous aider à nous mettre entièrement dans ce centre ; là nous faisons très vite l'expérience d'une énergie étonnante qui jaillit du fond de nous-mêmes, sans dépendre de la force musculaire ni de notre état physique. Elle est toujours là à notre disposition, sans être ni violente ni agressive. L'homme dans son hara ne peut être renversé aisément. Et le maître de tir à l'arc aura les muscles parfaitement détendus au moment où il bande son arc, que nul autre que lui ne pourrait tendre.

Aussi ce hara permet d'accroître la force naturelle tout en ménageant les forces physiques et, par suite, de rendre l'homme plus résistant. Plus il s'ancre dans son hara, plus il trouve en lui-même une force intérieure, une assise qui lui permet de vaincre les obstacles, de se tenir plus calme dans les difficultés, d'affronter plus sereinement les situations douloureuses. Alors qu'au contraire celui qui ne s'appuie que sur ses forces physiques, sur son mental, sa volonté propre ou son système nerveux se fatigue, se crispe ; en lui se développent des tensions qui empêchent le jeu normal de la vie biologique et psychique. Cela engendre de l'anxiété si courante à notre époque.

Le hara est de plus un centre d'unification. Il rassemble les forces instinctuelles, psychiques et spirituelles. L'homme dans son hara peut être entièrement à ce qu'il fait. Il est tout entier là dans le geste qu'il accomplit, l'action qu'il mène. En lui, ce sont le corps et la personne totale qui travaillent et agissent, alors que trop souvent nous sommes là et ailleurs, si peu présent à ce que nous faisons que les activités, loin de nous épanouir, nous dispersent, nous désintègrent, engendrent l'évasion et l'angoisse. Au contraire, dans la mesure où je suis là, hic et nunc, tout ce que j'entreprends engendre la joie et la vie.

Le hara est enfin un centre de transformation. Combien souvent entendons-nous soupirer : « Je n'ai pas de force, je ne suis pas en forme ! » Cette forme dépend beaucoup des conditions dans lesquelles l'homme se trouve. Il se sent las, sans dynamisme, comme s'il se heurtait à des barrières invisibles qui l'empêchent d'agir. Au fond, il ne fait appel qu'à ses propres ressources naturelles pour vivre le quotidien. Il n'est pas dans la forme juste mais reste prisonnier d'un moi égocentrique qui l'enferme sur lui-même. Le hara exige une véritable conversion. Au lieu de se laisser conduire par sa volonté propre, l'homme accepte de tout lâcher pour s'ouvrir et se déposer dans son fond intérieur. Là il retrouve le calme, la confiance, la paix.

 

3. La respiration.

Mais le hara n'est rien sans la respiration qui est l'élément vital par excellence. L'homme ne peut vivre sans respirer. Un bon rythme respiratoire est la condition d'un bon équilibre. En fait, nous ne savons pas respirer d'une façon juste. Ou bien nous avons quelques difficultés à expirer et à aller jusqu'au bout de notre expiration, ou bien nous sommes incapables d'accueillir une inspiration. Mais, en Occident, se préoccupe-t-on de la respiration en elle-même ? Le mouvement respiratoire est souvent situé beaucoup trop haut et, de ce fait, la respiration thoracique est limitée et la respiration profonde impossible ; mais l'homme qui ne va pas jusqu'au bout de son expiration ne peut recevoir dans l'inspiration l'oxygène si nécessaire à sa vitalité. Or, si la respiration reste bloquée en haut, cela provient d'une attitude qui met l'homme continuellement sur la défensive. Manquant de confiance en lui-même, il reste fermé. Et cette peur, bien souvent inconsciente, paralyse toute son activité. Bien des résistances l'empêchent de se lâcher, de s'abandonner ; il se retient, se contracte ; il n'arrive pas à expirer.

Les techniques orientales et en particulier le zazen vont développer mais surtout permettre de retrouver un rythme respiratoire juste. Par des exercices appropriés, dans une expiration consciente, l'homme apprend à lâcher prise surtout au niveau du mental et du moi égocentrique, à s'abandonner, à se donner et ainsi à créer la détente profonde qui peut aller jusqu'à un vide intérieur. Là, il peut accueillir une bonne inspiration qui non seulement emplit les poumons d'oxygène, mais ouvre à toute une richesse intérieure par la disponibilité que peut créer en lui une bonne expiration. À chaque nouvelle respiration consciente, il va petit à petit s'unir à son fond, s'installer dans son bassin, s'ancrer dans son hara, s'enraciner. Sans doute passera-t-il par une espèce de mort, mais pour renaître dans l'inspiration grâce à une montée venant du fond.

Ainsi, en prenant conscience de sa respiration, l'homme rentre dans le mouvement même de la vie qui est don (expiration), accueil (inspiration) et union. Mouvement qui est aussi celui de l'Amour.

 

4. Santé et salut.

Il nous reste à aborder une question fondamentale. Quelle est la véritable finalité de ces techniques ? Est-ce surtout de nous procurer la santé ? Mais quelle santé ? Si elles nous ouvrent à une dimension spirituelle, ne s'opposent-elles pas dès lors au chemin de salut tel que nous le trace le christianisme ?

Contrairement à ce qui a pu être écrit ici ou là, je puis dire, après un long temps de pratique régulière, que ces techniques cherchent à lier ce qui fait partie de l'essence du christianisme, la santé et le salut. Mais si le Christ ne séparait pas la guérison du corps et de l'esprit, les chrétiens imprégnés d'une culture très dualiste se sont plus intéressés au salut de l'âme qu'à celui du corps. Cela peut expliquer en partie l'engouement de nos contemporains pour le zen et le yoga.

Tous ceux qui pratiquent régulièrement ces techniques peuvent affirmer qu'au bout d'un certain temps ils se sentent beaucoup mieux dans leur peau. Par l'énergie interne qu'elles communiquent, ils sont plus aptes à lutter contre des états fébriles. Par la détente qu'elles leur procurent, ils deviennent beaucoup moins nerveux, plus calmes, plus paisibles. Elles peuvent même avoir un effet direct sur certaines maladies comme les rhumatismes, l'arthrose et même le cancer.

Calligraphie faite pour le centre AssiseD'une façon générale, elles mettent en ordre tout l'individu, lui redonnent stabilité et équilibre. Si le mal a son origine dans le plus profond de l'homme et prend source dans les forces spirituelles qui le dépassent, il est fruit d'un désordre et le cause à son tour. Aussi ne saurait-on négliger une thérapie qui cherche à construire l'homme dans son ordre, à lui redonner confiance et bien-être pour l'aider à reprendre pied et à repartir sur le chemin de la vie.

Mais cet état de bien-être auquel elles nous conduisent ne risque-t-il pas de nous faire oublier que nous sommes ici-bas des pèlerins en marche vers la béatitude ? Ce risque est réel. S'il est inhérent à l'homme qui sait si bien se contenter d'ersatz et s'arrêter sur le chemin, néanmoins, il n'est pas le propre de la sagesse orientale, qui, au contraire, veut mener l'homme à la pleine réalisation de lui-même.

Cependant, une telle discipline ne supprime-t-elle pas l'ascèse et, d'une façon générale, la souffrance et la croix ? Le sens de l'ascèse est essentiellement de nous ouvrir à la grâce. À ce propos, le Père Abbé d'un grand monastère constatait qu'actuellement les jeunes de notre civilisation urbaine n'ont plus la santé physique et psychique nécessaire pour supporter l'ascèse traditionnelle. Le lever de nuit a dû être supprimé, le jeûne allégé, le silence est moins rigoureux. Autrefois, le moine devait restreindre et contrôler une trop grande vitalité. Actuellement, au contraire, il s'agit de lui redonner le tonus nécessaire pour assumer sa vie monastique. C'est ainsi que, dans un monastère, l'introduction de la sagesse décrite ici a permis de mieux vivre la Règle.

Il faut aussi ajouter que ces techniques ne suppriment pas les épreuves qui font partie de tout chemin de réalisation. Au contraire, et je pense surtout au zazen, elles vont aider à les affronter, à les vivre telles qu'elles sont sans les fuir. Sans doute le fait de les accepter diminue la souffrance. Mais les épreuves ne sont pas là pour nous faire souffrir, mais bien pour nous permettre un certain détachement en vue d'un dépassement. Si le zen permet de mieux rentrer dans cette souffrance, dans cette mort à nous-mêmes, alors la croix devient réellement ce qu'elle est : une Pâque.

Mais ces techniques ne vont-elles pas prendre la place du Christ qui vient nous sauver ?

Il est vrai que toute la métaphysique orientale repose sur la non-dualité. Le Dieu tout autre n'existe pas pour elle. Mais il serait faux d'affirmer que l'homme y atteint l'Être par ses seuls moyens. L'illumination, le satori du bouddhisme zen y est le fruit d'une grâce. De fait, le zen crée des attitudes humaines fondamentales sans lesquelles aucune vie spirituelle n'est possible : attitude d'écoute et d'accueil, état d'abandon, de détachement, il développe le silence intérieur et la présence à soi-même. Il nous ouvre et nous rend disponibles à cette réalité divine. Ceci est le propre de toute prière ; créer en nous le recueillement n'est jamais de trop, même quand on sait que l'essentiel est le fruit de l'Esprit et que toute transformation est son œuvre.

Ainsi le Dieu auquel cette sagesse nous conduit est essentiellement le Dieu intérieur, celui de saint Jean, celui qui demeure en nous et en qui nous demeurons. Peut-être est-il bon de retrouver ce que nous avons un peu perdu sans rejeter ce qui est le propre du christianisme, le Dieu Amour, le Dieu trinitaire, celui qui vient et qui a pris sur lui notre péché, notre souffrance et qui porte témoignage de ce qu'il est en donnant sa vie.



[1] Voici quelle était la présentation de Jacques Breton par la revue Christus en 1983 : « L'auteur de cette "pratique" est Jacques Breton, prêtre du diocèse de Paris. Depuis plusieurs années, il anime un travail dans l'esprit du zen selon K. Graf Dürckheim. Il donne un enseignement hebdomadaire à l'Agora Sèvres, 35 rue de Sèvres, 75 006 Paris, à la crypte de l'église Saint-Merri, et au centre Épidaure, 40 rue Quincampoix, 75 004 Paris. Il propose aussi divers types de sessions. On peut le joindre 139 boulevard Saint-Germain, Paris. »

[2] Titre d'un livre de K. Graf Dürckheim, Le Hara, centre vital de l'homme. Édition le courrier du livre, Paris 1974. . Dans ce paragraphe il est aussi question du tir à l'arc, un excellent livre d'Eugen Herrigelparle de ce qu'évoque rapidement ici Jacques Breton : Le Zen dans l'art chevaleresque du tir à L'arc (Dervy-Livres 1998). Il y a plusieurs disciplines orientales enseignées au centre Assise créé par Jacques Breton, par exemple le qigong (cf. http://www.centre-assise.org/qigong_zazen/ ) Le kinomichi dont parle Jacques Breton a été très important pour son cheminement (il est devenu lui-même instructeur de kinomichi). C'est un art du mouvement créé par Maître Masamichi Noro en 1979 à partir entre autres de l'aikido ; il est enseigné par Françoise Paumard dans le centre Assise créé par Jacques Breton (cf. http://www.centre-assise.org/kinomichi%c2%ae-et-zazen/ ), des messages sur le kinomichi paraîtront prochainement sur le blog.

 

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