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Voies d'Assise : vers l'Unité
Voies d'Assise : vers l'Unité
  • Blog dédié à Jacques Breton (prêtre, habilité à transmettre le zen, assistant de K.G. Dürckheim, instructeur de kinomichi) et au Centre Assise qu'il a créé en le reliant à l'abbaye de St-Benoît-sur-Loire (France) et au monastère zen du Ryutakuji (Japon).
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1 mai 2018

La "dernière aventure" de Christiane Singer (Extraits des Voix d'Assise n°38 et 47) ; son article "Corps prison ou corps violon"

« Il n'y a qu'un crime, c'est de désespérer du monde. Nous sommes appelés à plein poumons à faire neuf ce qui était vieux, à croire à la montée de la sève dans le vieux tronc de l'arbre de vie. Nous sommes appelés à renaître, à congédier en nous le vieillard amer ! ! ! » (Christiane Singer)

Voici une invitation à lire C. Singer sur ce blog dédié à Jacques Breton et au centre Assise qu'il a créé. Aux I et II ce sont des extraits de la Voix d'Assise, le bulletin interne au centre Assise. Au III c'est un article "Corps prison ou corps violon". En effet, Jacques Breton connaissait Christiane Singer, comme lui elle faisait partie des amis de Graf Dürckheim. En 2003 d'ailleurs, C. Singer devait venir faire une conférence à l'appartement du 40 rue Quincampoix où se déroulent une partie des activités du centre (Cf. Le programme du centre Assise en 2017-2018).

Une bio-bibliographie de Christiane Singer a été ajoutée à la fin.

 

 

La "dernière aventure" de Christiane Singer

 

I – Échos / lettre écrite par Ghislaine Régent (VA n° 38 de mai 2007)

 

L'universel, calligraphie, VA n° 40●  Échos de lectures de Christiane Singer.

Christiane Singer, écrivain, conférencière, animatrice de stages, est décédée d'un cancer le 4 avril dernier, à l'âge de 64 ans. Je ne l'avais jamais vue. La seule fois où j'aurais pu la rencontrer, c'était en mars 2003, rue Quincampoix. Assise l'avait invitée à donner une conférence. Mais, souffrante, elle n'avait pu venir.

C'était une femme passionnée, ardente. "Aimer exagérément", refuser la médiocrité, s'aventurer dans le "risque spirituel", tels étaient pour elle les vrais enjeux de l'existence. Elle avait suivi l'enseignement de C.G. Dürckheim, était à la fois imprégnée par la tradition judéo-chrétienne et proche des spiritualités orientales, mais ne se réclamait d'aucune religion en particulier. Très à l'écoute des êtres, de leurs besoins profonds, elle a aidé de nombreuses personnes à retrouver leurs racines intérieures.

J'avais lu deux de ses ouvrages : Éloge du mariage, de l'engagement et autres folies et Où cours-tu ? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ? Mais je restais à distance. Son audace, son aptitude au bonheur et à l'émerveillement ne résonnaient pas bien avec mes doutes et mes pesanteurs. Peut-être étais-je simplement un peu jalouse de sa générosité naturelle.

Touchée malgré tout par la nouvelle de sa mort, j'ai lu, dès leur parution quelques jours plus tard, ses Derniers fragments d'un long voyage (Albin Michel). Écrites entre le 1er septembre 2006 (jour où elle apprit qu'il lui restait six mois à vivre) et le 1er mars 2007, ces notes, parfois dictées à une amie aux heures de grande faiblesse, constituent la dernière tâche qu'elle s'était fixée et avait à cœur de terminer : partager jusqu'au bout ce qu'elle vivait, comme elle l'avait toujours fait.

"Le lieu que j'occupe est un haut lieu d'expérimentation du vivant. Rien qui m'appartienne en propre. Rien. Tout est expérience qui nous concerne tous." Tout :

  • l'incommensurable souffrance,
  • la découverte bouleversante que dans la totale nudité, quand il n'y a plus rien il n'y a que l'Amour,
  • les moments lumineux partagés avec les proches, les amis, le personnel soignant,
  • la plongée dans l'indicible, dans un bonheur sans fin, illimité qui ne veut rien, qui n'attend rien,
  • et, tandis que le corps ne cesse de s'affaiblir, le don des forces neuves de la non-résistance.

Je comprends aujourd'hui qu'avec le don d'une vitalité débordante (peut-être écrasante pour certains), Christiane Singer avait aussi reçu celui d'une perception aiguë et souvent douloureuse de tout ce qui, dans le monde et en chacun de nous, déshonore tragiquement la vie et défigure l'Amour. C'est parce qu'elle ne se dérobait pas devant la responsabilité de témoigner et de s'engager au service de la Vie, que l'énergie et le talent nécessaires lui étaient donnés.

●  Mots adressés à Christiane

Vos derniers messages, Christiane, ne me laissent aucun doute : là où vous êtes maintenant, vous ne désirez qu'une chose, que nous vivions et soyons témoins nous aussi. Pour cela vous êtes prête à nous aider, à nous montrer ‒ à condition bien sûr que nous vous le demandions ‒ le "fil de la Merveille" que jamais, même au fond de l'abîme, vous n'avez lâché.

Donc je vous le demande : aidez-moi à oser, à aimer vivre ‒ et écrire aussi ‒ comme vous avez vécu et écrit, intensément, amoureusement.

Un dernier mot : je viens de terminer la lecture de votre beau roman Seul ce qui brûle. Comme il me parle bien de vous !

Ghislaine Régent

 

 II – Extraits de Derniers fragments d'un long voyage (VA nos 38 et 47)

 

  • Et si j'ai occupé dans la vie de certains une place lumineuse, le sens de l'aventure est désormais de la remplir vous-mêmes : soyez ce qu'en moi vous avez aimé.

 

1) Tout est Vie (p. 83)

Sachez que la manière dont je vis cette aventure est difficile à faire percevoir. Je suis habitée d'une liberté infinie.
Quelle joie j'aurais de vivre et de continuer à bercer le monde avec vous !
Mais je ne vois pas l'ombre d'un échec si une autre issue s'ouvre à moi.
Tout est vie que je vive ou que je meure.
Tout est Vie...
Je vous demande avec une tendresse immense d'ôter de mon cœur toute pression par un souhait trop fort de me voir parmi vous.
Je me meus dans un espace où les catégories n'existent plus.
Que cette paix et cette grâce qui m'entourent vous parviennent.
De là où je suis où je serai, je suis et je serai avec vous.
Infinie tendresse.

Christiane

 

2) L'amour est la substance même de la création (p. 40-43)[1].

Christiane Singer, Derniers fragments d'un long voyage…Alors ce dont je veux vous parler c’est tout simplement de ce que je viens de vivre. Ma dernière aventure. Deux mois d’une vertigineuse et assez déchirante descente et traversée. Avec surtout le mystère de la souffrance. J’ai encore beaucoup de peine à en parler de sang-froid. Je veux seulement l’évoquer. Parce que c’est cette souffrance qui m’a abrasée, qui m’a rabotée jusqu’à la transparence. Calcinée jusqu’à la dernière cellule. Et c’est peut-être grâce à cela que j’ai été jetée pour finir dans l’inconcevable.

Il y a eu une nuit surtout où j’ai dérivé dans un espace inconnu. Ce qui est bouleversant c’est que quand tout est détruit, quand il n’y a plus rien, mais vraiment plus rien, il n’y a pas la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout.

Je vous le jure. Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour. Il n’y a plus que l’Amour. Tous les barrages craquent. C’est la noyade, c’est l’immersion. L’amour n’est pas un sentiment. C’est la substance même de la création. […]

Je croyais jusqu’alors que l’amour était reliance, qu’il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin ! Nous n’avons pas même à être reliés : nous sommes à l’intérieur les uns des autres. C’est cela le mystère. C’est cela le plus grand vertige.

Au fond, je viens seulement vous apporter cette bonne nouvelle : de l’autre côté du pire t’attend l’Amour. Il n’y a en vérité rien à craindre. Oui, c’est la bonne nouvelle que je vous apporte. Et puis, il y a autre chose encore.

Avec cette capacité d’aimer – qui s’est agrandie vertigineusement – a grandi la capacité d’accueillir l’amour, cet amour que j’ai accueilli, que j’ai recueilli de tous mes proches, de mes amis, de tous les êtres que, depuis une vingtaine d’années, j’accompagne et qui m’accompagnent – parce qu’ils m’ont certainement plus fait grandir que je ne les ai fait grandir. Et subitement toute cette foule amoureuse, toute cette foule d’êtres qui vous portent !

Il faut partir en agonie, il faut être abattu comme un arbre pour libérer autour de soi une puissance d’amour pareille.

Une vague. Une vague immense. Tous ont osé aimer, sont entrés dans cette audace d’amour. En somme, il a fallu que la foudre me frappe pour que tous autour de moi enfin se mettent debout et osent aimer. Debout dans le courage et dans leur beauté. Oser aimer du seul amour qui mérite ce nom et du seul amour dont la mesure soit acceptable : l’amour exagéré. L’amour démesuré. L’amour immodéré.

Alors, amies, entendez ces mots que je vous dis là comme un grand appel à être vivants, à être dans la joie et à aimer immodérément. 

 

III  Corps prison ou corps violon ?

Article de "Nouvelles Clés" printemps 1996

En partie tiré  de "La leçon de violon" dans Les chemins du corps (dir. Masquelier)

 

Corps prison ou corps violonNotre corps peut être un merveilleux instrument de musique. Encore faut-il savoir bien l'accorder et apprendre à en jouer : en cela, méditations et autres exercices corporels d'éveil peuvent être de puissantes aides.

 

On demanda à Bodhidharma : « Où se trouve le lieu de l'éveil ? » Et il répondit : « Le lieu où l'on marche est le lieu de l'éveil, le lieu où l'on est couché est le lieu de l'éveil, le lieu où l'on est assis est le lieu de l'éveil, le lieu où l'on se tient debout est le lieu de l'éveil. Lever ou abaisser le pied, tout cela constitue le lieu de l'éveil. » L'émerveillement devant le corps est rare, très rare. Où, par ailleurs, n'allons-nous pas chercher des raisons de nous enthousiasmer dans le monde contemporain ? Il y a tant de gens fascinés devant les machines, ces jouets dérisoires comparés à la complexité, à la beauté du corps ! Si sophistiquées que soient les machines, elles sont d'une trivialité loufoque, d'un simplisme féroce, comparés au chef-d'œuvre que nous habitons. Ce corps : quel choc est souvent nécessaire – le choc de la maladie, le choc de l'approche de la mort ou même le choc lumineux de l'éros – pour en connaître la merveille !

 

Permettez-moi de filer avec vous cette métaphore : corps-violon même si, comparé au corps, le violon est lui-même mille fois simplifié, il reste quand même, dans l'ordre de l'harmonie poétique, une équivalence. Tous deux, violon et corps, sont conducteurs de musique, conducteurs de la musique de l'Etre. Tous deux sont en somme ces purs passages. Ce n'est que corde sèche, bois sec, peau sèche, mais il en sort la voix du bien-aimé. C’est en ces termes que Rumi parle de son instrument de musique, de son rebab.

Une âsana (posture) parfaite peut aussi, lorsque nous la vivons dans le paradoxe de son immobilité vibrante, manifester cet ordre amoureux, nous le faire sentir au niveau du corps. Lorsque le chevalet du violon est déplacé d'un millimètre, le son en est cassé ; de même, dans l'ordre du corps, lorsque l'empilement vertébral se vit dans sa perfection, dans sa tension et sa détente maximale, il engendre cette sensation d'ordre amoureux, d'ordre parfait. Il y a dans le corps une sensation aussi fugitive que l'éclair qui nous met debout, tendu et frémissant, à en mourir presque, comme l'est l'accord du violon dans la fulgurante évidence : un instant de cette divinité. Dans la parfaite ordonnance des vertèbres, des tendons, des nerfs, se reflète un instant l'ordre du cosmos, cet ordre amoureux.

Entrer en résonance

Le corps est cette œuvre d’un grand luthier qui aspire à la caresse de l’archet. « Tout ce qui vit aspire à la caresse du Créateur », dit Hildegarde von Bingen. Séparé de la résonance à laquelle aspire ce corps, séparé de la musique pour laquelle il a été créé, il perd sa tension, il s'affaisse, il se laisse aller, il se désespère. Nous vivons dans une époque où rien ne nous dit la merveille de cet être, la merveille de ce qui est l'ordonnance du corps et où on croit être détendu quand on s'affaisse comme un malheureux, lorsqu'on croit vraiment que se laisser aller est une manière de se sentir mieux, lorsque personne ne nous signifie : attention, ton chevalet est déplacé, ta corde est distendue, le maître ne peut pas jouer sur toi.

Je ne peux pas faire que la musique soit belle, mais je peux tendre cette corde à la perfection. Ces corps inhabités de tant d'entre nous aujourd'hui qui, à défaut d'entrer dans la résonance pour laquelle ils étaient créés, vont se rouiller, se déglinguer, perdre le souvenir de ce qu'ils sont.

Pourtant, nous le savons tous, la mémoire du corps est la plus profonde: tout ce qui m'a touché, tout ce que j'ai touché, frôlé, caressé, les coups que j'ai reçus, les blessures, tout est dans la mémoire de mes cellules; l'intellect, lui, peut jouer, effacer, recommencer de zéro, inventer des scénarios divers, les reprendre, les corriger, les analyser, les annuler, mais le corps reçoit de manière indélébile toutes les informations. Toute cette mémoire accumulée, recouverte, cachée dans les strates, empêche la vibration, la musicalité de mon corps. On dit en allemand d'un mauvais instrument qu'il a un « loup ». De même du corps, et de certains registres de la mémoire qui le raidissent, le contractent, le rendent inapte à résonner librement. Un mauvais instrument a ses « loups »; un mauvais corps a ses obsessions, ses zones maudites où il résonne lugubrement.

Un bon instrument résonne sans sélection dans tous les registres. Il accueille tout de toute son âme, entre dans toute résonance.

Se réconcilier avec soi-même

Dans un bon corps, un corps réconcilié avec ses blessures, la peur ne verrouille plus les espaces. Le ton le porte au bout de chaque vibration. Il faut pourtant se garder d'une conception dualiste quand on utilise ces images, et ne pas faire de l'instrument le corps, et de l'âme celui qui joue. Ce serait une séparation artificielle car la merveille qui va se révéler au contemplateur ou à l'auditeur, c'est l'inséparabilité de tous ces éléments. Entre l'instrument, l'archer et le joueur, il n'y a pas de place pour une lame si fine soit-elle – la plus fine des lames ne peut pas séparer la triade « amour, aimée, amant » bien que, mystérieusement, tout en étant un, ils soient pourtant délicatement différenciés. Une seule vibration les enveloppes, comme le tourbillon qui va emporter Élie. Une force unique mène le jeu : l'inspiration, le souffle, l'éros, et cette force mesurée décide à chaque instant de l'emplacement où l'archet va se poser, va frôler la corde. De la légèreté de sa pose ou de son insistance – imperceptible ou alors appuyée –, le son qui a précédé va être épousé par celui qui maintenant s'élance, le chevauche, l'amplifie, trace des paraphes qui vont être amples ou brefs, d'une délicatesse infinie ou, au contraire, d'une ardeur brûlante. À chaque instant, tout se décide de neuf, le nouveau son chevauche la vague des sons qui l'a précédé, l'accompagne. Ainsi de ces corps libérés qui résonnent et dont Irénée chante la louange : « Le corps vivant, l'homme vivant est la gloire de Dieu ! »

Mêler le souple et le ferme

Ce jeu dont Dürckheim a beaucoup parlé, entre la tension et la détente, ce jeu, nous ne le connaissons plus à notre époque, où nous confondons tension avec stress et détente avec laisser-aller, alors qu'il s'agit exactement du contraire, de ce moment où je tends, où la flèche va partir, et de cette détente dont la vibration est incomparable. Tantôt je suis l'instigateur, tantôt je suis mené, tantôt je pose l'archet, je décide de la hauteur du son, tantôt je suis emporté par l'inspiration d'un phrasé. Je suis à l'écoute mais en même temps, je perçois, je suis conscient soudain que celui qui écoute ou que ce que j'écoute n'est rien d'autre que moi-même, que cette musique qui pointe au fond de mes entrailles. Je vais à sa rencontre, elle retentit au fond de moi, je m'y baigne sans le savoir depuis toujours. Mystère de cette incarnation… Ce qui paraît à tant d'entre nous, dans certaines cultures, à tant d'époques, un exil sur Terre, le fait d'être cousu dans ce sac de peau, prison terrible lorsque la souffrance en devient le geôlier, tout cela peut, par un retournement imprévisible, s'avérer chemin de délivrance et de lumière. « Le corps, c'est le défi lancé à l'esprit de prendre corps, de se réaliser, je dirais même, le corps est la réalisation de l'esprit. Ainsi, sans vos gestes, sans la manière que vous avez de vous mouvoir, j'ignorerais tout du secret lumineux de votre âme » (José Ortega y Grasset)

 

BIO-BIBLIOGRAPHIE

 

"Fille d'un père juif et d'une mère chrétienne, Christiane SINGER est née à Marseille en 1943. Longtemps lectrice à l'université de Bâle, puis chargée de cours de littérature française à l'Université de Fribourg, elle était écrivaine et résidait en Autriche. Elle est morte à l'âge de 64 ans. Auteure d'une dizaine de romans, tous publiés chez Albin Michel, c'était aussi une conférencière de renommée internationale. A la fin de sa vie, elle s'était consacrée à des essais inspirés par ses nombreuses rencontres et par son vécu personnel. Elevée dans le catholicisme, elle avouait avoir été tentée par 'la religion de la Raison' avant de renouer avec la veine mystique du christianisme grâce au bouddhisme zen et à la 'Leibtherapie' de K.G. Dürckheim, 'le sage de la Forêt Noire'. Pour elle, vivre, c'était 'laisser passer la Vie dans nos petites vies'. Elle a toujours témoigné d'une spiritualité spontanée, délivrée des dogmes et des Églises. » (D'après une présentation de l'émission "Noms de Dieu")

 

  • Vie et mort du beau Frou, Albin Michel, 1965
  • Les Cahiers d'une hypocrite éd Albin Michel, 1965
  • Chronique tendre des jours amers, éd Albin Michel, 1976
  • La Mort viennoise, éd Albin Michel, 1978, prix des Libraires 1979
  • La Guerre des filles, éd Albin Michel, 1981
  • Les Âges de la vie, éd Albin Michel, 1983
  • Histoire d'âme, éd Albin Michel, 1988, prix Albert Camus 1989, réed. 2001
  • Une Passion. Entre ciel et chair, Albin Michel, 1992, prix des Écrivains croyants1993
  • Du bon usage des crises, éd Albin Michel, 1996
  • Rastenberg, éd Albin Michel, 1996
  • Éloge du mariage, de l'engagement et autres folies, éditions Albin Michel, 2000, prix Anna de Noailles de l'Académie française 2000
  • La Quête du sens, collectif, Albin Michel, 2000, réed. 2004. Avec Khaled cheikh Bentounès, Marie de Hennezel, Roland Rech, Stan Rougier
  • Où cours-tu, Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ?, éditions Albin Michel, 2001
  • Le Grand Livre de la tendresse, Albin Michel, 2002, collectif, Boris Cyrulnik, Marie de Hennezel, Dr Gérard Leleu, Gérald Pagès, Jean-Pierre Relier, Stan Rougier, Dr Michèle Salamagne, Jacques Salomé, Paule Salomon, Christiane Singer
  • Les Sept Nuits de la reine, éditions Albin Michel, 2002
  • N'oublie pas les chevaux écumants du passé, éditions Albin Michel, 2005
  • Seul ce qui brûle, éd Albin Michel, 2006 (prix ALEF 2007)
  • Derniers fragments d'un long voyage, éd Albin Michel, 2007

Avec en plus des articles dans des livres collectifs, par exemple : "La leçon de violon" et "Les saisons du corps" dans Les chemins du corps paru chez Albin Michel sous la direction de Ysé Tardan-Masquelier en 1996.

 


[1] Cet extrait de Derniers fragments d'un long voyage paru dans la Voix d'Assise n° 47, Octobre 2010 lors du décès de Claude Mace, une amie du centre Assise qui animait un atelier d'eutonie  et co-animait la session "le chant de l'être par le mandala".

 

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