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Voies d'Assise : vers l'Unité
Voies d'Assise : vers l'Unité
  • Blog dédié à Jacques Breton (prêtre, habilité à transmettre le zen, assistant de K.G. Dürckheim, instructeur de kinomichi) et au Centre Assise qu'il a créé en le reliant à l'abbaye de St-Benoît-sur-Loire (France) et au monastère zen du Ryutakuji (Japon).
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18 avril 2019

Par J. BRETON : Vivre la Pâque par les grands symboles. 7e symbole : LE FEU

La veillée pascale commence par un temps autour d'un feu. Aussi dans son enseignement du samedi saint Jacques Breton a parlé du symbolisme du feu dans la Bible en donnant des indications pour que chacun puisse entre dans ce symbolisme.

Le dernier symbolisme en jeu lors de cette semaine sainte était celui du passage (pâque signifie passage). J. Breton en a parlé lors de la liturgie de la veillée pascale mais cela n'a pas été retranscrit ni enregistré. C'est donc ici que se termine la transcription des enseignements portant sur les symboles. Une lettre aux amis écrite par Jacques Breton à ce moment-là reprend les principaux symboles (à paraître le 19 avril))

Pour la présentation et les enseignements précédents de Jacques Breton, voir 

 

LE FEU

 

Aujourd'hui nous sommes le samedi saint et ce soir au début de la veillée pascale, nous vivrons la symbolique du feu et il y aura le symbole de la pâque, du passage

 

1) Symboliques du feu

 

Le feu est un grand symbole de l'Être car, d'une part, il est très mystérieux – on ne sait pas d'où il vient, comment il se fait, comment la flamme monte – et d'autre part il est très attirant, fascinant, un peu terrifiant aussi, tout dépend comment il se présente à nous. Par exemple dans les incendies, le feu est terrifiant, on est là impuissant assez souvent. Mais le feu c'est aussi quelque chose de vivant, ça chauffe, ça réveille, c'est lumineux : le feu par lui-même exprime la beauté, la vie, la chaleur de l'Être lui-même.

cierges, transmission de la lumièreLa flamme elle-même est symbole de l'amour, et c'est une présence. C'est pour cela que l'on aime bien la flamme d'une bougie, c'est très différent d'une ampoule électrique, c'est chaleureux, vivant, lumineux, mystérieux.

Le feu intérieur, il s'agit de le rallumer continuellement sinon on ne peut plus faire appel qu'à une petite part de nous-même et on se fatigue très vite. Si par contre, vous allumez en vous le feu de l'enthousiasme – car l'amour est un dynamisme profond – à ce moment tout devient léger, tout devient force, courage. Aussi, avant d'entreprendre une action, il s'agit de réveiller ce fait, il s'agit de l'accueillir, de le recevoir.

Mais attention, le feu est fait pour se transmettre, sinon il vous détruira. Le feu, je le reçois pour qu'à travers moi, le dynamisme intérieur puisse se communiquer, c'est capital. Si vous êtes dans une attitude d'ouverture, de don, de service, à ce moment-là il y a quelque chose d'extraordinaire en vous qui vous permet de développer vos potentialités et aussi de construire autour de vous une communion, une fraternité telle que le feu va réveiller en l'autre la possibilité pour lui-même d'exister.

Saint Jean de la Croix prenait l'image du fer et du feu : l'oraison c'est accepter que le feu vienne, et alors le feu va tellement se mêler au fer que le fer deviendra feu.

Le cheminement, c'est faire en sorte que tout ce qu'on reçoit puisse se répandre et que chacun puisse devenir plus vivant. À ce moment-là, le feu va se répandre sur la terre et va permettre de combattre les forces destructrices qui sont à l'œuvre. Le Christ a dit : « J'ai vaincu le monde », donc, quel que soit le négatif autour de vous, il y a toujours la possibilité en vous de transformer le monde. Dans la mesure où vous êtes un des canaux par lesquels passe cette vie et cet amour, rien ne pourra vous arrêter

 

2) Le feu dans la Bible

 

Dans la Bible plusieurs manifestations se sont faites à travers le feu.

●   Le feu comme manifestation de la sainteté divine

Moïse devant le Buisson Ardent, Chagall, message bibliqueIl y a d'abord le feu du buisson ardent.

« Moïse faisait paître le troupeau de son beau-père Jéthro, prêtre de Madiân. Il mena le troupeau au-delà du désert et parvint à la montagne de Dieu, à l’Horeb. L’ange du Seigneur lui apparut dans une flamme de feu, du milieu du buisson. Il regarda : le buisson était en feu et le buisson n’était pas dévoré. Moïse dit : “Je vais faire un détour pour voir cette grande vision : pourquoi le buisson ne brûle-t-il pas ?” Le Seigneur vit qu’il avait fait un détour pour voir, et Dieu l’appela du milieu du buisson : “Moïse ! Moïse !” Il dit : “Me voici !” Il dit : “N’approche pas d’ici ! Retire tes sandales de tes pieds, car le lieu où tu te tiens est une terre sainte.” Il dit : « Je suis le Dieu de ton père, Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob. » Moïse se voila la face, car il craignait de regarder Dieu. Le Seigneur dit : “J’ai vu la misère de mon peuple en Égypte et je l’ai entendu crier sous les coups de ses chefs de corvée. Oui, je connais ses souffrances. … Moïse dit à Dieu : “Qui suis-je pour aller vers le Pharaon et faire sortir d’Égypte les fils d’Israël ? ” — “JE SUIS AVEC TOI, dit-il. Et voici le signe que c’est moi qui t’ai envoyé : quand tu auras fait sortir le peuple d’Égypte, vous servirez Dieu sur cette montagne. ” Moïse dit à Dieu : “Voici ! Je vais aller vers les fils d’Israël et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous. S’ils me disent : Quel est son nom ? — que leur dirai-je ? ” Dieu dit à Moïse : “JE SUIS QUI JE SERAI. ” Il dit : “Tu parleras ainsi aux fils d’Israël : JE SUIS m’a envoyé vers vous.”»  (Exode 3, 1-14).

Donc le feu est en premier la manifestation de la sainteté divine, de Dieu dans la profondeur de ce qu'il est. Mais aussi, le feu est purificateur comme l'eau et le souffle. Cependant il l'est d'une manière plus brutale : l'eau nettoie, coule, le souffle emporte, alors que le feu détruit.

 

●   Le feu purificateur.

un séraphin avec un tison, Isaïe 6, Berna LopezOn retrouve le feu au chapitre 6 d'Isaïe lorsque Dieu se manifeste dans la fumée et qu'il entend la voix.

« Je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé. Sa traîne remplissait le Temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui. Ils avaient chacun six ailes… Ils se criaient l’un à l’autre : “Saint, saint, saint, le Seigneur, le tout-puissant, sa gloire remplit toute la terre !” Les pivots des portes se mirent à tremble à la voix de celui qui criait, et le Temple se remplissait de fumée. Je dis alors : “Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures et mes yeux ont vu le roi, le Seigneur, le tout-puissant.” L’un des séraphins vola vers moi, tenant dans sa main une braise qu’il avait prise avec des pinces sur l’autel. Il m’en toucha la bouche et dit : “Dès lors que ceci a touché tes lèvres, ta faute est écartée, ton péché est effacé.”» (Isaïe 6, 2-7).

Ici on voit que c'est le feu qui purifie Isaïe et qui va lui permettre de parler non plus seulement en son propre nom, mais de parler au nom de Dieu. Le feu le libère de son moi plein d'un certain savoir de sorte qu'il peut être réellement le porte-parole de Dieu pour les autres.

 

On retrouve cela dans un passage de l'Apocalypse.

« À l’ange de l’Église qui est à Laodicée, écris : Ainsi parle l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu : Je sais tes œuvres : tu n’es ni froid ni bouillant. Que n’es-tu froid ou bouillant ! Mais parce que tu es tiède, et non froid ou bouillant, je vais te vomir de ma bouche. Parce que tu dis : je suis riche, je me suis enrichi, je n’ai besoin de rien, et que tu ne sais pas que tu es misérable, pitoyable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter chez moi de l’or purifié au feu pour t’enrichir, et des vêtements blancs pour te couvrir et que ne paraisse pas la honte de ta nudité, et un collyre pour oindre tes yeux et recouvrer la vue. Moi, tous ceux que j’aime, je les reprends et les corrige. Sois donc fervent et repens-toi !

Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je prendrai la cène avec lui et lui avec moi… » (Ap 3, 14-20)

C'est encore le feu purificateur. Quand vous laissez descendre en vous le feu, il faut quand même vous méfier, il vaut mieux laisser couler l'eau ! Mais si on veut que quelque chose soit vraiment détruit, qu'il n'y ait plus rien, il faudrait que ce soit jeté dans le feu divin.

 

●   Le feu comme manifestation de l'Esprit.

PentecôteLe feu reste surtout dans la Bible la manifestation de l'Esprit, comme l'eau et le souffle. Il présente un autre aspect de l'Esprit divin, à la Pentecôte où les apôtres l'ont reçu par des flammes qui sont descendues sur chacun d'eux.

« Quand le jour de la Pentecôte arriva, ils se trouvaient réunis tous ensemble. Tout à coup il y eut un bruit qui venait du ciel comme le souffle d’un violent coup de vent : la maison où ils se tenaient en fut toute remplie ; alors leur apparurent comme des langues de feu qui se partageaient et il s’en posa sur chacun d’eux. Ils furent tous remplis d’Esprit Saint et se mirent à parler d’autres langues, comme l’Esprit leur donnait de s’exprimer. » (Actes 2, 1-4)

Il faut bien comprendre que ce ne sont pas des flammes mais que ce sont des "langues de feu". Pourquoi ? Parce que ce feu est vraiment le feu de l'amour, et en recevant ces langues de feu, les apôtres vont pouvoir parler dans les langues dans lesquelles les hommes s'expriment.

Vous savez que la tour de Babel a été le symbole de la division car en construisant cette tour, les hommes ont voulu pas eux-mêmes pouvoir atteindre Dieu. Et à cause de cela Dieu les a divisés, ils ont parlé plusieurs langues de sorte qu'ils ne se comprenaient pas. Au contraire à la Pentecôte, le feu qui descend rend les apôtres capables de communiquer la parole à tous les hommes dans leur propre langue. C'était donc le symbole d'une communion plus profonde, d'une reconnaissance possible entre les hommes, communion de tous les peuples et de toutes les cultures. Et cette communion ne signifie pas anéantissement, c'est une communion qui permet d'écouter l'autre dans sa propre langue. Tout cela est dit de façon symbolique mais exprime bien que le feu de l'Esprit apporte la communion aux autres.

 

●   Le feu symbole de l'amour et de la lumière.

Jésus dit : « C'est un feu que je suis venu apporter sur la terre, et comme je voudrais qu'il soit allumé ; c'est un baptême que j'ai à recevoir, et comme cela me pèse jusqu'à ce qu'il soit accompli » (Lc 12, 49). Et bien sûr, le feu dont il parle n'est pas le feu du jugement. Il désire apporter au monde la flamme intérieure qui ne se consume pas, qui brûle en chacun. C'est cette flamme qui brûle en vous et qui va enflammer votre cœur pour le faire vivre davantage de l'amour divin qui réchauffe ce qui est en vous, vous allez être animé par cette flamme intérieure et vous brûlerez intérieurement pour être encore plus porteurs de l'amour divin.

Donc le feu est le symbole de l'amour en tant qu'il est flamme intérieure. On trouve ce symbole dans toute culture et religion.

Mais le feu est aussi lumière : non seulement il redonne une chaleur intérieure, mais encore il est lumière en ce sens qu'il vient nous éclairer et nous guider.

 

3) Témoignage de Jean de la Croix.

La nuit obscurePour illustrer ce symbole du feu, voici deux passages de la Nuit obscure de saint Jean de la Croix.

« La connaissance purificatrice et amoureuse, ou lumière divine, purifie l'âme et la dispose à se l'unir parfaitement, comme le feu agit sur le bois pour le transformer en soi. Le feu matériel, appliqué au bois, commence tout d'abord à le dessécher ; il en expulse l'humidité et lui fait pleurer toute sa sève. Aussitôt il commence par le rendre peu à peu noir, obscur, vilain ; il lui fait répandre même une mauvaise odeur ; il le dessèche insensiblement ; il en tire et manifeste tous les éléments grossiers et cachés qui sont opposés à l'action du feu. Finalement quand il commence à l'enflammer à l'extérieur et à l'échauffer, il le transforme en lui-même et le rend aussi brillant que le feu. En cet état le bois n'a plus l'action ni les propriétés du bois ; il n'en conserve que la quantité et la pesanteur qui est plus grande que celle du feu ; car il a déjà en lui les propriétés et les forces actives du feu. Il est sec et il dessèche ; il est chaud, et il réchauffe ; il est lumineux, et il répand sa clarté ; il est beaucoup plus léger qu'avant ; et c'est le feu qui lui a communiqué ses propriétés et ses effets. Or nous devons raisonner de la même manière avec ce feu divin de l'amour de contemplation qui, avant de s'unir l'âme et de la transformer en soi, la purifie tout d'abord de tous ses éléments contraires. » (Chapitre X.)

 Le feu va progressivement nous purifier et s'unir à nous. Il nous transforme de l'intérieur.

 

« Cette transformation n'est autre chose que l'illumination de l'entendement par la lumière surnaturelle, de telle sorte qu'il est uni au divin et devient divin. De son côté, la volonté étant embrasée d'amour par cette illumination devient divine; elle n'aime que d'une manière divine; elle ne fait plus qu'un avec la volonté divine et l'amour divin. Il en est de même de la mémoire, des affections et des tendances, qui sont changées et transformées selon Dieu et d'une manière digne de Dieu. Voilà pourquoi cette âme est désormais une âme du ciel, et vraiment toute céleste, plus divine qu'humaine. Toutes ces transformations que nous avons rapportées, Dieu les accomplit et les réalise dans l'âme par l'intermédiaire de cette nuit obscure; il éclaire l'âme et l'embrase divinement du désir de posséder Dieu seul, et rien de plus. » (Chapitre XIII.)

Le feu manifeste cette communion intime et profonde qui se fait entre le divin et nous, il transmet à l'homme que je suis cette chaleur, cet amour, cette lumière intérieure.

 

4) Le feu dans la liturgie pascale.

Feu, Centre AssisePourquoi la célébration de la pâque du Christ commence-t-elle par le feu[1] ? C'est à la fois pour manifester que la présence de Dieu est là, au milieu de tous, réellement, mais aussi pour nous montrer que le Christ a vaincu la mort et que maintenant, dans les ténèbres, la lumière a jailli, la vie a jailli. C'est là-dessus que je voudrais maintenant insister.

Le Christ s'est vidé totalement de lui-même, totalement jusqu'à mourir sur une croix, et Dieu l'a exalté comme le dit l'hymne aux Philippiens. Cela qui est dit du Christ peut rester très extérieur à nous-même : cet homme qui est mort, ce n'était pas juste, il était innocent, il était Dieu… De la même manière, ce feu de la veillée pascale, on peut le contempler, ce sera beau, il y aura une belle cérémonie, on aura des belles lectures, et après on sera dans la joie parce que le Christ est ressuscité… En fait il s'agit pour nous de vivre le passage. Mais comment le vivre, pourquoi le Christ l'a-t-il vécu et comment nous-mêmes pouvons-nous le vivre avec le Christ ?

Le sens d'une liturgie quelle qu'elle soit, c'est de nous faire participer pleinement à ce qui y est vécu, ne pas rester extérieur mais rentrer dedans. On peut lire la passion du Christ et dire : « c'est très émouvant, c'est une belle histoire » mais…

 

Saint Paul lui-même dit : « Ignorez-vous que, baptisés dans le Christ Jésus, c’est dans sa mort que tous nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême dans la mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle. Car si nous avons été totalement unis, assimilés à sa mort, nous le serons aussi à sa résurrection. » (Rm 6, 3-5).

La résurrection, c'est jaillir de la mort. Et la résurrection est pour moi comme une renaissance : je revis une vie nouvelle, mais cette vie nouvelle, ce n'est pas une vie qui est extérieure à moi, c'est celle qui s'enracine dans le fond de moi-même.

Par exemple, alors qu'extérieurement je vis mal, que je suis prisonnier d'un tas de choses, au contraire, quand ma vie commence à puiser à la source profonde, quand je ne fais plus qu'un au fond de moi-même avec l'Esprit qui est souffle, eau et vie, cet Esprit va me donner toute ma plénitude d'être. C'est ça la résurrection, et cette résurrection commence dès maintenant. La mort physique ne sera qu'un passage, vous êtes appelés à avoir une vie d'homme avec tout ce qui vous constitue, en totale communion avec les autres.

*   *   *

*

ANNEXE :

Prière pendant la bénédiction du feu lors de la veillée pascale et chant

Dieu créateur, tu nous as donné le feu comme une lumière rassurante: par cette flamme, donne-nous la paix.
Tu nous as donné le feu comme une chaleur réconfortante: par cette flamme, donne-nous ta force.
Tu nous as donné le feu comme signe de ta présence: par cette flamme, manifeste-toi à notre cœur.

 

FEU NOUVEAU, CHANTONS LA LUMIÈRE !
FEU NOUVEAU, L'HIVER EST FINI !
FEU NOUVEAU, CHANTONS LA LUMIÈRE,
FEU NOUVEAU, CHANTONS JÉSUS-CHRIST !

Comme un arbre qui donne son fruit,
La croix de Jésus-Christ dévoile son mystère.

FEU NOUVEAU, CHANTONS DÉLIVRANCE !
FEU NOUVEAU, L'HIVER EST FINI !
FEU NOUVEAU, CHANTONS DÉLIVRANCE,
FEU NOUVEAU, CHANTONS JÉSUS-CHRIST !

Le Sauveur a livré son Esprit,
Le souffle de son cri ranime l'espérance

FEU NOUVEAU, CHANTONS NOTRE PAQUE !
FEU NOUVEAU, L'HIVER EST FINI !
FEU NOUVEAU, CHANTONS NOTRE PAQUE,
FEU NOUVEAU, CHANTONS JÉSUS-CHRIST !

Dans la tombe où le corps doit pourrir
La source vient jaillir et les barrages craquent

FEU NOUVEAU, CHANTONS LE ROYAUME !
FEU NOUVEAU, L'HIVER EST FINI !
FEU NOUVEAU, CHANTONS LE ROYAUME,
FEU NOUVEAU, CHANTONS JÉSUS-CHRIST !



[1] Traditionnellement, la veillée pascale commence par un temps de paroles et de chants autour d'un grand feu. Dans les paroisses qui peuvent le faire, ce feu est assez important et a lieu à l'extérieur de l'église. Ensuite on allume les cierges pour entrer en procession dans l'église.

 

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