Sesshins au Ryutaku-ji en 2008, 2011, 2013 : Souvenirs de membres d'Assise
Le message précédent contenait les souvenirs de Jacques Breton sur le Ryutaku-ji, monastère zen du Japon situé près de Mishima, le présent message donne des extraits de témoignages de membres du centre Assise créé par le J. Breton et relié au Ryutaku-ji : depuis 2008 ils vont régulièrement vivre un sesshin sous la direction de Eizan Rôshi, responsable du Ryutaku-ji, une des difficultés étant la langue puisque Eizan Rôshi parle en japonais, les premières années Philippe Jordy était là pour servir d'interprète en français, actuellement c'est en anglais que se fait la traduction.
En annexe figure une liste donnant l'emploi du temps type d'un jour de sesshin
- Lien vers le message précédent (où la liste des rôshis du Ryutaku-ji et une explication des termes japonais figurent au début) : Souvenirs de Jacques Breton sur la vie au Ryutaku-ji, monastère zen du Japon
- Lien vers les enseignements de Eizan : Enseignement Eizan Rôshi.
Deuxième message sur le Ryutaku-ji
I – Souvenirs du sesshin d'octobre 2008[1] au Ryutaku-ji
Extraits de la Voix d'Assise n° 44
1) Souvenir d'Alexis Ferrari[2].
Tout dans l’organisation du sesshin concourt à permettre d’approfondir l’attention. L’énergie du groupe permet de faire un chemin qu’il serait impossible de réaliser seul. L’emploi du temps est strict, il est porteur, et les jours et les nuits se succèdent dans un temps qui semble être le même.
La cloche sonne cinq minutes avant l’heure du début des méditations au zendô à 3h 30.
Les trois repas, dont les menus ne laissent rien au hasard, sont répartis toutes les cinq heures et donnent l’impression de manger tout le temps et de n’avoir jamais faim. À 22 h, à la fin de la dernière méditation, on nous distribue même une sorte de brioche fourrée, chimique et japonaise, qui après la dure journée semble délicieuse.
Un jour sur deux, le bain japonais, brûlant mais bienfaisant, détend nos corps crispés par les heures d’assise. Le zendô est grand ouvert sur la nature environnante, grouillante de bruits d’oiseaux, du vent dans les arbres, et de la ville lointaine.
Les gongs, bois et cloches rythment la journée et plus le sesshin avance plus leur son nous touche profondément.
L’attitude du maître face au groupe de méditants est d’emblée sévère et solennelle, à la hauteur de l’importance de l’enjeu. La cérémonie d’ouverture a été un véritable choc : à genoux, face à terre pendant une bonne demi-heure pendant que le Roshi puis la hiérarchie des moines nous assenaient des phrases rudes qui semblaient issues d’une tradition millénaire. Et pourtant quel amour et quelle patience animent ce Roshi qui s’adapte à notre esprit occidental pour nous conduire sur la "Voie des Koans" dont il est Maître. Sa clairvoyance nous transperce et on ne perçoit en général que rétrospectivement la justesse de ses attitudes envers nous.
2) Poème-souvenir de Guilaine Cacot[3] (auteur du dessin du "Pavillon de la cloche")
Le « Pavillon de la cloche » est tout proche du zendô,
il semble dansant, si léger…
Mais deux lions féroces le gardent, et son cœur est si dense !
C’est peut-être le cœur du Ryutaku-Ji,
le « Temple du Dragon »,
Et quand il bat, il doit résonner dans les tréfonds…
On ne l’a pas entendu durant cette semaine,
mais la trame du temps est tissée
de tintements
clochette du matin,
de frottements
sandales de paille sur le sol,
de claquements
keisaku[4] éveilleur,
de gongs d’appel
de rythmes battant les sutras :
chants vibrants des moines auxquels nos voix se mêlent,
tambours de cérémonie s’achevant en piétinement de pluie,
bientôt cataracte.
Le zendô dérive… ou est-il amarré au milieu de la rivière ?
L’abri se fait matriciel dans la pénombre.
C’est la forêt du zazen où chacun s’enracine du mieux qu’il peut,
les genoux douloureux en témoignent…
Dans les jeux d’ombre et de lumière, il nous faut aller
au cœur du cœur
tout en s'ouvrant au grand Souffle
et accueillir, mains ouvertes
le don du Silence.
III – Souvenirs du sesshin d'octobre 2011[5]
Voix d'Assise n° 50 et 52
« Regardez autour de vous : la vie ne va pas sans la souffrance. Le bébé, quand il naît, souffre. Forcément on perd des personnes que l’on aime, on tombe malade alors qu’on voudrait être en bonne santé. Et tous on va mourir. Et la douleur d’une mère qui perd son enfant ? Alors quand vous faites zazen, est-ce que vous pensez à vos souffrances passées ? Non !
Zazen lave le corps et l’esprit. Zazen permet d’être vraiment humain, de garder l’esprit juste, d’aider les autres. C’est pour ça que vous faites zazen. Zazen c’est des vitamines pour votre cœur-esprit » (Eizan Rôshi)
1) Souvenirs d'André Scheibler[6].
A Mishima, au Ryutaku-ji, l'accueil est un rituel, dont la rigueur n'est que le délicat emballage d'une joie fraternelle que nous témoigne immédiatement le Maître des lieux, Eizan Rôshi, 81 ans cette année. À peine assis dans la petite pièce, un thé accompagné d'un gâteau posé devant nous - « Prenez d'abord la petite serviette de papier, puis le bâton avec lequel vous piquez le gâteau et le déposez sur la serviette » nous instruit le moine au service d'Eizan – le Maître s'enquiert de la santé de Jacques, de la nôtre, de la date et l'heure de notre départ, afin qu'il puisse nous inviter en fin de sesshin à partager un repas. […]
Au Ryutakuji, on se lève tôt. Ding ! La clochette passe : dans cinq minutes au zendô ! Il est 3h 30. Après environ une heure de Sutra, méditation jusqu'à 6h 00, c'est le petit déjeuner. Dans le hall se sont précipités deux moines, afin de mettre en place bancs, nattes, bacs de nourriture : bouillie de riz, condiments divers. Le cuisinier a frappé le gong, la procession de moines prend place, les serveurs procèdent au rituel du service, sous l'oeil attentif du jikijitsu. Fin du repas, tout est remis en place, retour au zendo pour y déposer ses bols, il est 6h 30, samu.
Samu signifie "pratique des tâches quotidiennes". Cela concerne la cuisine, l'entretien, le nettoyage, le jardinage, bref toutes les tâches nécessaires au déroulement harmonieux du sesshin et du maintien de son environnement. L'esprit du samu ? Exactement le même que celui qui vous habite depuis l'aube, dans chacune des étapes vécues. C'est zazen au quotidien. […]
Fin du sesshin marqué par le dernier repas traditionnel du matin: okayu mochi, soit une soupe de riz contenant des mochi, riz gluant pétri, accompagné d'algues en saumure et d'umeboshi, sorte de prunes marinées, très salées. Rangements, photos, une photographe professionnelle a été mandée pour l'occasion. La suite sera une fête, se terminant par un repas dans un restaurant onsen [établissement de bain utilisant une source d'eau chaude comme il y en a beaucoup au Japon]).
Maître Eizan nous dira combien il tient à maintenir concrètement le lien entre son monastère et le Centre Assise.
2) Souvenirs de Jean-Yves Le Texier[7].
Chaque année, lorsque le Rôshi accueille le petit groupe de « Français d’Assise » que nous formons, autour d’un thé informel de bienvenue, il nous répète combien le fait que nous venions de si loin pour pratiquer au Ryutakuji le touche, combien notre lien lui semble désormais établi dans une fidélité qu’il savoure.
De fait, notre fidélité à venir au Japon prolonge celle que Jacques a établie il y a plus de trente ans, par ses propres voyages annuels, qui n’ont cessé que dans les trois dernières années. Cette fidélité a ainsi « traversé » plusieurs rôshis successifs : Sochu Rôshi, Soen Rôshi, Kyudo Rôshi (fort peu…), et surtout Eizan Rôshi, qui lui a répondu par une fidélité équivalente dans cette « mission » qui a consisté à venir nous enseigner le zen à St Gervais, chaque année ou presque, pendant plus de quinze ans.
Au centre, Genpô Yamamoto (1866-1961),
à sa gauche, Soen Nakagawa (1907-1984),
à sa droite, un peu en arrière, Sochu Suzuki.
Aujourd’hui, aucun moine présent au monastère n’a connu les anciens rôshi, ce qui vient ancrer Assise, par l’intermédiaire de Jacques, dans un lien «ancestral » avec le Ryutaku-ji, ô combien important au Japon. [Mais Jacques lui-même nous a quittés en 2017]
3) Le rituel des repas, par Guilaine Cacot
Trois fois par jour, le gong nous appelle aux repas, nous nous asseyons sur des nattes le long de sortes de grands bancs en apportant nos bols attribués pour la semaine.
Le service très codifié est orchestré comme un ballet et nous sommes servis par deux moines à l'écoute du moindre signal du chef de table (notre jiki).
Grands saluts, présentation des mets dans des baquets de bois, service à genoux de chaque convive, toujours sans paroles.
Je goûte tout autant les plats traditionnels simples et bons que l'ultime présentation (la quatrième et dernière!...) du légume et du riz que les serveurs font défiler à bout de bras devant nous à toute allure ; au passage toute la rangée se courbe comme les herbes sous le vent[8]. Les moines termineront tout essoufflés de ce moment très « sportif ». Il ne nous reste plus qu'à rincer chacun nos bols à l'aide d'une tranche de « daïkon » (navet japonais en saumure, tenue avec les baguettes) et d'eau bouillante, de boire la dite-eau puis de ré-empaqueter nos bols.
Après cet exercice d'attention au quotidien et nous être restaurés, nous reprendrons notre assise silencieuse revigorés.
IV – Sesshin d'octobre 2013
Souvenirs de Jean-Louis Vidal[9] (Voix d'Assise 56)
Lundi 28 octobre 2013, je rentre du Japon. Séjour de deux semaines, dont une passée en sesshin au Ryutaku Ji, auprès de et avec Eizan Rôshi qui nous accueille, avec Ryôsan, Hosan et les moines. Je rentre heureux et fatigué : heureux de cette nouvelle rencontre, de ce pas en avant dans une marche continue, de ce bras de plus sur le mât qu'il y a à grimper... fatigué par le décalage horaire du voyage retour. 7 jours pour récupérer. […]
Pour certains membres du Centre Assise, le chemin passe par le Japon. Et ce depuis de nombreuses années. Pour les 8 « Français » (4 hommes, 4 femmes) participants à la sesshin d'octobre 2013 au Ryutaku Ji, cela opère. Parmi nous, deux « pour la première fois ». Pour moi c'est la quatrième sesshin au Japon.
Le temps zen le plus intense à Saint-Gervais (en France) est la sesshin d'été, 7 jours, 7 à 8h de méditation par jour. Adaptation pour nous, pour la France, de la pratique authentique de zazen, par Eizan Rôshi. Chacun est en chemin, aller faire sesshin au Japon c'est faire le choix de passer un cran. C'est rejoindre la pratique des moines chez eux. Et déjà combien est précieux leur accueil. […]
Chaque jour, de 3h30 à 21h, il n'y a guère de pauses. Trois repas, « petit-déjeuner » à 6h, « déjeuner » à 11h et « dîner » à 16h, et un petit « en-cas » à 21h. Le samu suit immédiatement le petit-déjeuner et un jour sur deux le bain chaud japonais après le dîner. Deux courtes pauses après déjeuner et dîner. Les repas en position assise, jambes croisées. Avec une nourriture adaptée, légère, digeste. Le « reste », 12 à 13h par jour, en zazen au zendô. Avec pour les français, 1h par jour d'entretiens individuels (sôsan, dokusan) avec Eizan Rôshi, traduits en anglais par le moine Hosan.
Nous étions 24 à faire sesshin, japonais, français et un jeune allemand, associés, solidaires et frères dans la pratique du silence. Il a été proposé à trois d'entre nous (hommes) de prendre assise au centre du zendô, avec les moines et des pratiquants japonais confirmés. Nous l'avons vécu comme un honneur et surtout comme une exigence et une responsabilité de plus d'être là, davantage présents à soi et avec tous. Chacun a pu vivre les entretiens avec le Rôshi et la communication d'un kôan comme une aide et une pédagogie dans la pratique. Pour ma part cela a permis une avancée dans le in time et le inside, présent dans le moment et dans l'intérieur. Et la confirmation du nécessaire fighting yourself, le combat avec soi-même.
A la fin du 3e jour, un coup de froid (climatique), suite à une journée de pluie continue. Se couvrir un peu plus, méditer dans le froid, comme rétrograder un peu pour relancer le moteur et continuer. Selon Hakuin, la véritable méditation c'est transpirer en faisant zazen sous la neige, nous dit Eizan Rôshi.
Si les entretiens avec le Rôshi sont traduits en anglais, les enseignements quotidiens en japonais ne le sont pas. En fin de sesshin Eizan Rôshi remercie les Français pour leur patience et annonce envisager une traduction à l'avenir. […]
« Zazen ce n'est pas seulement s'assoir, c'est entrer en samadhi » (Eizan Roshi)
ANNEXE :
Une journée de sesshin d'après les souvenirs de J. Breton et des membres d'Assise
- Le lever a lieu à 3 h 30.
- Il y a 5 mn pour sortir du lit, rouler le matelas et les couvertures, les ranger dans un placard, s'habiller, ouvrir les fenêtres, aller aux toilettes, se laver et s'installer en zazen.
- La journée commence par la récitation des soutras rythmée par le mokugyo[10].
- Zazen fait suite,
- à 6 h petit-déjeuner.
- Après le petit déjeuner, deux heures de samu en silence (nettoyage du monastère intérieur et extérieur).
- De nouveau, zazen.
- À 11 h déjeuner suivi de ¾ d'heure de pause.
- Ensuite le rôshi donne son enseignement pendant une heure.
- De nouveau zazen.
- À 16 h : dîner suivi d'une courte pause.
- De nouveau zazen. Un jour sur deux il y a un bain chaud japonais après le dîner (on y va à tour de rôle pendant que les autres restent en zazen).
- À 21 h ou 21 h 45 : petit « en-cas » (brioche fourrée, chimique et japonaise)
- La journée se termine par une courte récitation de soutra.
- Tout le monde doit se coucher, mais on peut ensuite se lever pour le zazen de nuit.
N B : La récitation des sutras se fait en position seiza assis sur les genoux ; les repas sont pris en commun en position assise, jambes croisées, et en silence ; les bancs sur lesquels nous mangeons servent de table et sont placés au début de chaque repas, remis en place aussitôt après la fin du repas. Au cours de la sesshin trois entretiens personnels avec le Rôshi sont obligatoires (sôsan), et il y en a d'autres facultatifs (dokusan). Pour les français, une heure d'entretien personnel était prévue chaque jour en présence de Hosan qui traduisait en anglais. Il n'y a pas de dortoir : le petit matelas très mince que chacun déroule le soir doit être enroulé le matin et placé dans un placard.
[1] Membres d'Assise ayant participé à la sesshin au Japon en octobre 2008 : Guilaine Cacot, Yu-Ing Galley, Nicole Savigny-Kespi, Alexis Ferrari, Jean-Yves Le Texier, Christophe Maitre, Périne Monchauzon, André Scheibler, Jean-Louis Vidal, George Vigier, sans compter Jacques Breton, et l'interprète Philippe Jordy.
[2] Alexis Ferrari anime le zazen du mercredi soir dans le local parisien du Centre Assise (40 rue Quincampoix), voir aussi La Voie du Zen par Alexis Ferrari et Rencontre croisée Zazen et Shiatsu, avec Alexis Ferrari et Bernard Bouheret, Souffle et Présence dans le geste thérapeutique.
[3] Guilaine aime dessiner et anime des ateliers d'icônes là où elle habite. À Saint-Gervais elle a animé des sessions de jeûne.
[4] Le keisaku (警策) est le bâton plat avec lequel, en sesshin, le participant est frappé sur les épaules quand il le demande. En zen rinzaï il se donne face au méditant, en zen sôtô il se donne de dos.
[5] Membres d'Assise ayant participé à la sesshin au Japon en octobre 2011 : Guilaine Cacot, Yu-Ing Galley, Nicole Savigny-Kespi, Alexis Ferrari, Jean-Yves Le Texier, Christophe Maitre, André Scheibler.
[6] André Scheibler vit à Aigle en Suisse où avec sa femme Josiane il offre un lieu de méditation pouvant accueillir une dizaine de personnes. « Je pratique zazen depuis plus de 30 ans. Tout d’abord dans le Centre de Rencontres Spirituelles et de Méditation, créé par Henri Hartung à Fleurier en Suisse, puis au Centre Assise du père Jacques Breton. Mon premier maître zen fut Bunryo Yamada Roshi. Il venait chaque année animer une sesshin à Fleurier. Et c’est avec maître Eizan Goto Roshi, actuel responsable du monastère Ryutakuji, à Mishima au Japon, que je poursuis mon chemin. Il m’autorise, tout comme le père Jacques Breton, à enseigner le zen. » C'est André qui animera le sesshin du 30 avril au 5 mai 2019 à Saint-Gervais. Il est en train de créer des kôans chrétiens. (Cf. https://www.zendohirondelles.ch/ )
[7] Jean-Yves Le Texier : Après une carrière de dirigeant dans l’industrie, se consacre à enseigner la Voie d’Aïki et du Zen. Il a travaillé depuis 30 ans l’Aïkido au sein de différentes écoles, et pratique le zen Rinzaï depuis 20 ans avec Eizan Roshi, responsable du Monastère du Ryutaku-‐ji à Mishima. Il donne des cours hebdomadaires à Sèvres et Meudon, ainsi qu’à Paris, depuis 1992 et il a animé pendant plusieurs années des stages résidentiels au Centre Assise fondé par le Père Breton. Il a fondé en 2006 l’association Le Son du Silence. Depuis 2013, il développe le centre Ty-Anna en Bretagne, sur les rives de l’Aulne Maritime, destiné à abriter l’enseignement du Son du Silence. (D'après une plaquette de présentation).
[8] Pour dire qu'on ne veut pas d'un plat, on baisse la tête : pour dire qu'on en veut, on joint les mains.
[9] Jean-Louis Vidal a rencontré Jacques Breton en 1998 et Eizan Roshi en 1999. Depuis il a avancé sur le chemin d’Assise dans la proximité et l’amitié de Jacques Breton, ainsi que sur le chemin du zen, relié à Eizan Roshi, de sesshin en sesshin à Saint-Gervais et au Japon au Ryutaku Ji. Il anime comme jikki des sesshins 5 jours à Saint-Gervais et propose depuis 10 ans dans le sud près de Montpellier trois fois par an 3 jours de pratique de zazen et de prière chrétienne dans des monastères (La Paix-Dieu 30 – Notre Dame des Neiges 07 – En Calcat 81). Jean-Louis Vidal a fait des études de philosophie et de théologie. Il exerce le métier de bibliothécaire et est directeur de Médiathèque.
[10] Un mokugyo (木魚) ou "poisson en bois" est un bloc en bois rond avec une ouverture et quelques ornements. Il est frappé à rythme régulier avec un bâton.