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Voies d'Assise : vers l'Unité
Voies d'Assise : vers l'Unité
  • Blog dédié à Jacques Breton (prêtre, habilité à transmettre le zen, assistant de K.G. Dürckheim, instructeur de kinomichi) et au Centre Assise qu'il a créé en le reliant à l'abbaye de St-Benoît-sur-Loire (France) et au monastère zen du Ryutakuji (Japon).
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6 janvier 2023

Maurice ZUNDEL (1897-1975), prêtre, mystique, poète, théologien

M. Zundel nous invite à devenir transparents à la lumière intérieure.

D'origine suisse mais ayant beaucoup voyagé, il connaît depuis sa mort un succès grandissant. Sa pensée est diffusée par "l'association des Amis de Maurice Zundel" (AMZ) fondée en 1976. Leur site internet contient de très nombreux textes de lui, des fichiers audios, des témoignages, des propositions de rencontre autour de sa pensée (https://mauricezundel.com/), Il y a aussi AMZ France (47 rue de la Roquette, Paris XIe. Tél : 01 43 38 75 45. http://amz-france.fr). Nombreux sont les groupes qui se réunissent autour de sa pensée.

Le présent message vise à présenter sa pensée et ses livres et à annoncer la retraite d'exercices spirituels "dans l'esprit de M. Zundel" qui aura lieu au Centre Assise à qui est dédié ce blog, du vendredi 27 janvier (19h30) au dimanche 29 janvier 2023 (17h) à Saint-Gervais (Val d'Oise)  (cf. Retraite d’exercices spirituels dans l'esprit de M. Zundel), retraite animée par Claire-Elisabeth Bellet-Odent[1] ; la publicité de cette retraite est faite aussi sur le site des AMZ.

Pour respecter la demande des AMZ concernant les écrits de M. Zundel, ne figurent ici que de très courts extraits de livres.

 I – Extraits de livres (sauf exceptions) à propos de cinq thèmes, la plupart de ces thèmes étant très présents au Centre Assise où les trois piliers sont la mystique chrétienne, les thérapies selon K-G Dürckheim et le zen.
II – Une histoire racontée par M. Zundel, Extrait de la chronique de Benoît BILLOT[2] : “Je te bâtirai une maison”, La Vie, n° 3929, 17 décembre 2020
III – "Maurice Zundel : l'homme passe l'homme", Par Marcel NEUSCH, La Croix du 1er février 1997 (année qui marque le centenaire de la naissance de M. Zundel, il y a donc 25 ans).
IV – Bibliographie et autres

Zundel, A l'écoute du silence

 

 Maurice ZUNDEL (1897-1975)

 

I – Quelques thèmes

à partir d'extraits de livres de M. Zundel

 

     Comme un oiseau qui ne serait que vol…        

     C’est cela notre Dieu
     Non pas une menace,
     Non pas une limite,
     Non pas un interdit,
     Non pas une vengeance,
     Mais l’Amour agenouillé
     Qui attend éternellement
     Le consentement de notre amour
     Sans lequel le royaume de Dieu
     Ne peut se constituer et s’établir…
     Tout le contraire de ce que l’on imagine !

    ( Maurice Zundel [3])

 

1) Révélation de la Présence au-dedans de l'homme.

Cette révélation de la Présence, M. Zundel la trouve dans l'Évangile, par exemple dans la rencontre de Jésus et de la Samaritaine[4] (Jean 4).

  • « Un récit évangélique qui jaillit comme une source dans un clair matin, c’est cette grâce du dialogue entre Jésus et la Samaritaine. Vous vous rappelez les termes de ce dialogue : comment Jésus, partant de l’eau du puits, éveille peu à peu dans la conscience de la Samaritaine, une pécheresse, le sens de la présence divine en lui faisant découvrir précisément Dieu, à l’intérieur d’elle-même, au plus secret de sa conscience, comme une source qui jaillit en vie éternelle. Cette révélation indépassable, éternelle, infinie, n’a pas encore été comprise et ne peut l’être, en effet, que par une conversion très profonde… » (M. Zundel : Ton visage, ma lumière, Mame, Paris, 2011, p. 114).

 Il la trouve aussi chez saint Augustin dont il cite un passage connu.

  • « “Tard je t'ai aimé, Beauté si antique et si nouvelle, tard je t'ai aimée et pourtant, tu étais dedans et moi dehors, où je te cherchais, en me ruant sans beauté vers ces beautés que tu as faites. Tu étais avec moi. C'est moi qui n'étais pas avec Toi.[5]” (..) On ne peut mieux dire cette expérience décisive où l'homme naît à soi, où l'univers s'ouvre et respire dans la liberté et où l'on passe soudain du dehors au dedans. (…) Et bien sûr, s'il prend conscience qu'il était dehors, c'est qu'il se trouve soudain dedans, au cœur d'un univers où il ne subit plus ses déterminismes, où il n'est plus esclave de l'univers passionnel, plus esclave du monde-objet, plus esclave de son "je-moi" complice, parce qu'il est jeté dans un monde de lumière et d'amour, au contact d'une Présence qui le délivre et le comble, tout à la fois, cette Présence qu'il appelle « la Beauté si antique et si nouvelle ». Et maintenant il connaît qui il est, et maintenant il existe authentiquement, et maintenant il est devenu vraiment homme, dans ce dialogue avec un Autre où il expérimente ce que Rimbaud a parfaitement exprimé (…) : « Je est un autre ». Il a trouvé l'Autre en effet, au plus intime de lui-même … » (M. Zundel : Je est un autre, Québec, Anne Sigier, 1997, p. 22-23)

 

2) Relation à Dieu : relation de réciprocité d'amour, relation nuptiale

Il puise dans des mystiques comme Angelus Silesius des formules parfois très étonnantes, et ne crains pas de parler de relation nuptiale en se référant à saint Paul

  • « Vous vous rappelez ce mot admirable du mystique Angélus Silesius : “L’abîme de mon esprit ne cesse d’invoquer dans un cri l’abîme de Dieu. De ces deux abîmes, dis, quel est le plus grand ?” pour nous laisser conclure que ce sont deux abîmes symétriques et que, finale­ment, l’infinité de Dieu ne peut se révéler que dans l’infinité de l’homme. » (M. Zundel, 5e conférence à Ste Marie de la paix, mars 1961[6])
  • « Un grand mystique du XVIIe siècle, Angelus Silesius, écrit dans son Voyage Chérubinique un quatrain étonnant : “Je suis aussi grand que Dieu, il est aussi petit que moi, il ne peut être au-dessus de moi, ni moi au-dessous de lui.” Ces paroles sonnent « étrange » et elles seraient scandaleuses si on ne les entendait pas dans ce domaine de la réciprocité d’amour qui caractérise le Nouveau Testament. Car ce que Jésus a apporté d’essentiellement précieux et d’irremplaçable, c’est d’avoir situé les relations de l’homme avec Dieu sur un plan de réciprocité. » (Maurice Zundel, Ta Parole comme une source, Anne Sigier, p73[7]).
  • « Voici qu’inlassablement, Noël après Noël, jour après jour, Dieu frappe à ta porte et demande à naître en toi ![8] » (M. Zundel, textes inédits   – On peut penser à ce mot d'Angelus Silesius : “Christ serait-il né mille fois à Bethléem, S'il n'est pas né en toi, c'est ta perte à jamais.”)
  • « … Une nouvelle situation (…) où s'institue entre Dieu et nous une relation nuptiale, celle-là même que St Paul célèbre dans ces mots magnifiques de la deuxième épitre aux Corinthiens : “Je vous ai fiancés à un époux unique pour vous présenter au Christ comme une vierge pure.” (2 Co 11.2). Il s'agit d'une relation nuptiale, il s'agit d'une relation d'amour, il s'agit d'une relation où l'Homme est libre, ou, plutôt, est appelé à devenir libre de soi et libre de Dieu ! » (M. Zundel, Ton visage Ma lumière, Mame, 2011, p. 158)

 

3) Un mot d'enfant révélateur : « Il m'efface. »

M. Zundel parle d'effacement, de "désappropriation". Cela rejoint le thème qu'on trouve aussi bien au niveau de la mystique chrétienne que du zen : « Être vide de toute créature, c’est être plein de Dieu » (Maître Eckhart, Traité du Détachement[9]) ; « Le vide c’est le plein » (Hannya Shingyô, soutra récité en sesshin)[10]

  • « Le mystère de Jésus, en raison même du dépouillement absolu qui le constitue, n'est finalement accessible qu'à celui qui entre en état de pauvreté (…), qui disparaît à ses propres yeux et qui s'efface. Comment ne pas citer ici le mot de cette petite fille (…) qui s'était préparé à sa Première Communion (…). Interrogée par ses petits camarades alors que chacun d'eux répétait les mots préfabriqués qu'il avait lus dans les livres cette petite, (…) pour qui la Première Communion avait été un événement, à la question : « Qu'est-ce que tu as senti ? » répond : « Eh bien ! moi, il m'efface. »    Il m'efface !    Elle avait donc compris que c'était cela s'approcher de Dieu, s'effacer en Lui, comme les trois Personnes divines s'effacent l'une dans l'autre… » (Maurice Zundel, Émerveillement et pauvreté, Ed. St-Augustin, 2009, p. 74-75. NB : L'histoire est aussi citée dans Quel homme, quel Dieu ?, Ed. Fayard, 1976, p. 237)

 

4) La nouvelle naissance, base de l'anthropologie ternaire âme/corps/esprit

L'anthropologie ternaire âme/corps/esprit fait partie des spécificités du Centre Assise, elle était chère à Jacques Breton qui a fondé le Centre et qui était disciple de K.G. Dürckheim Ce thème a été mis en valeur par Michel Fromaget, qui fait partie des Amis de Maurice Zundel. Son témoignage est mis ici en deuxième.

  • « On dit communément que l’homme est composé d’un corps et d’une âme. Je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est que l’homme est appelé à se dépasser dans la mesure où il se remet en question, dans la mesure où il ajoute à son être une dimension qui ne lui a pas été donnée dans cet être préfabriqué qu’il a reçu à sa naissance. (…) Nous allons employer une parabole : l’homme est une fusée à trois étages. Le premier étage est physiologique, le second psychologique et le troisième personnel. Les deux premiers sont donnés. Le troisième ne l’est pas : C’est une simple exigence, c’est un appel. C’est une vocation. » (Maurice Zundel, Dar El Salam, 1965[11]).
  • « Exception faite[12] des ouvrages de N. Berdiaev, de ceux de K.G. Dürckheim et de V.E. Frankl, je ne trouvais personne parmi les penseurs des temps modernes pour m’aider à mieux percevoir et comprendre la fameuse distinction du psychique et du spirituel, de l’âme et de l’esprit, et notamment pas la "seconde naissance", cette métamorphose décisive par laquelle l’homme passe de la condition psychique à la condition spirituelle et qui est à la racine, comme vous le savez, de l’anthropologie ternaire. » (M. Fromaget[13])

 La nouvelle naissance est donc un des thèmes majeurs de Maurice Zundel. Elle se réfère à l'entretien de Jésus avec Nicodème (Jean 3).

  • « … Etre chrétien signifie pour nous… nous délivrer de toutes possessions, n’être plus esclave d’aucune biologie, mais transformer toute cette réalité en cet être nouveau, qui passe par la nouvelle naissance dont Jésus parle à Nicodème, et qui naît enfin à soi-même en naissant au Dieu vivant ».(M. Zundel, Le problème que nous sommes, op.cit., p. 149[14]
  • ·         « Si nous ne ménageons pas, chaque jour, un moment de silence total, absolu, si nous ne faisons pas cette place à Dieu qui permet une seconde naissance, si nous n’atteignons pas ce niveau central où nous échappons à tous les courants de surface, jamais nous ne serons des hommes et des chrétiens. » (M. Zundel, À l'écoute du silence, Paris, Téqui, 1979 p. 94)

 

5) Un Dieu à genoux au lavement des pieds (Jean 13)

« Ce geste du Lavement des pieds nous introduit de la manière la plus profonde au mystère de la Croix. Il nous donne à comprendre ou à deviner, tout au moins, que la carrière de Jésus se terminait par un échec qui soit aussi la plus haute révélation de Dieu, parce que ce qui importe à Dieu, c'est justement qu'il apparaisse toujours comme l'amour infini, c'est qu'il persévère dans son amour, même si nous le trahissons, même si nous le renions, même si nous l'abandonnons, même si nous n’opposons que notre indifférence à ses avances. » (M. Zundel, Homélie du Jeudi Saint 30 mars 1972, Beyrouth[15])

 

II – Une histoire racontée par Maurice Zundel

Extrait de la chronique de Benoît Billot : “Je te bâtirai une maison”

La Vie, n° 3929, 17 décembre 2020

 

En Suisse, une nuit. La famille dormait tranquillement dans la vieille maison, lorsque soudain tous furent réveillés par des cris à l'extérieur : « Au feu ! Au feu ! » Sortant à la hâte et suivant les villageois qui couraient, ils découvrirent avec désespoir que leur nouvelle maison, non loin de l'ancienne, brûlait. Depuis deux années ils y avaient travaillé ensemble pendant tous leurs moments de repos. Lorsque, malgré la chaîne humaine où l'on se passait les seaux d'eau, la maison en bois ne fut plus qu'un tas de braises rougeoyantes, ils revinrent, noirs de fumée, épuisés et en pleurs jusqu'à leur ancien logis. Ils tentèrent en vain de dormir. À l'aube, le plus jeune des fils sortit et courut sur le lieu du désastre. Le père y était, avant lui, silencieux. Lorsque son cadet arriva, il tira la pipe de sa poche, l'alluma avec un brandon et très tranquillement, tenant la main de l'enfant, se mit à fumer. Pas un mot de regret ou de découragement.

 

« Himalaya humain »

C'est Maurice Zundel (1897-1975) qui conte ce drame. Prêtre suisse, presque inconnu de son vivant, il aimait appuyer sa réflexion sur des histoires qu'il narrait à merveille, et souvent qu'il avait vécues. Il est probable que l'enfant dont il parle n'est autre que lui-même. Fréquemment, comme dans ce cas-là, il utilisait l'expression « Himalaya humain » pour désigner l'émergence, chez une personne et souvent dans des circonstances dramatiques, de cette sorte de qualité d'être, de grandeur simple, qui fascine. Car nous ne naissons pas encore Hommes, mais nous portons en nous-mêmes un appel, une exigence même, à le devenir. L'homme est appelé à se faire Homme.

 

III – Maurice Zundel : l'homme passe l'homme

Par Marcel NEUSCH

La Croix du 1er février 1997

 

1997 marque le centenaire de sa naissance de ce prêtre suisse, dont toute la pensée tourna autour d'un même axe - Dieu et l'homme -, et qui demeure pour beaucoup de chrétiens une figure de référence.

Mystique, poète, théologien... Maurice Zundel fut tout cela. Il est à Neuchâtel (Suisse) en 1897. Le centenaire de sa naissance donnera lieu à de nombreuses manifestations. C'est surtout l'occasion de découvrir une pensée fulgurante, née d'une expérience intérieure, et en profonde connivence avec la sensibilité contemporaine.

 

Son parcours

Son parcours aurait pu être des plus classiques : études à Fribourg, puis à Einsiedeln, monastère où il entend l'appel à devenir prêtre, séminaire de Fribourg. Ordonné en 1919, il exerce son ministère à Genève, mais ses initiatives sont jugées si originales que ses supérieurs lui retirent dès 1925 toute activité pastorale et l'envoient passer une thèse de philosophie à Rome, où il se lie d'amitié avec Montini, le futur Paul VI. De retour en 1927, il se voit " exilé " à Paris où il noue des relations avec Maritain, Guitton, Le Roy, Gouhier, Du Bos... Bientôt, on le retrouve à Londres. En 1937, il est à l'Ecole biblique de Jérusalem. Pendant la guerre, il rejoint Le Caire jusqu'en 1946. Il est alors rattaché à la paroisse d'Ouchy, en Suisse, mais poursuit son activité de prédicateur et de conférencier en Europe et au Moyen-Orient. En 1972, Paul VI, qui admire ce "génie fulgurant", l'invitera à prêcher la retraite de Carême au Vatican.

 

Le défi de " se faire homme "

Zundel voyage, mais aussi il écrit : une vingtaine de livres, du Poème de la sainte liturgie, publié en 1926 sous le pseudonyme de F. Benoît et souvent réédité, jusqu'à ses ouvrages posthumes, en passant par L'Evangile intérieur (1936), Recherche du Dieu inconnu (1949), La Liberté de la foi (1960), L'homme existe-t-il ? (1967) et bien d'autres. Une production d'apparence disparate, non sans liens. Toute sa pensée tourne autour d'un même axe : l'homme et Dieu.

Cet intérêt pour l'homme le rend proche de ses contemporains, y compris des athées : la grandeur de l'homme tient à sa liberté. L'homme, qui n'existe au départ que comme un tissu de déterminismes, se trouve au défi de se "faire homme". "Nos origines animales sont derrière nous ; nos origines humaines sont en avant de nous."

Croire en l'homme, c'est engager le combat pour l'homme. Les articles de Zundel dans Le Courrier de Genève sont un cri de révolte contre les injustices. Il plaide pour le vote des femmes et l'indépendance des colonies, s'inquiète du traitement des ouvriers et de l'aide internationale, etc. A la vue du chômage, il rédige pour le président Roosevelt un mémoire, qu'il développera plus tard sous le titre : L'Homme passe l'homme (1944).

 

Laisser deviner Dieu

Mais l'homme n'atteint pas sa grandeur sans Dieu. Zundel est un passionné de Dieu. Pas n'importe quel Dieu : au Dieu solitaire de l'islam, il oppose toujours le Dieu trinitaire, dont tout l'être est relation, amour.

Je est un autre (1971) : le mot vaut d'abord pour Dieu. La relation à l'autre est constitutive de l'être de Dieu. C'est à l'image de ce Dieu, par la relation à l'autre, que l'homme réalise sa vérité.

Quel homme et quel Dieu ? (1976) : aux yeux de Zundel, les deux questions n'en font qu'une. Dieu "n'est nulle part ailleurs qu'en l'homme". C'est pourquoi Zundel répugnait tant à disserter sur Dieu dans l'abstrait : "Ne pas expliquer Dieu, le laisser deviner" dans ce lieu privilégié qu'est l'autre homme.

 

Depuis sa mort le 10 août 1975, son rayonnement n'a cessé de grandir et ses idées ont fini par trouver leur public.

 

 

IV – Bibliographie et autres

 

Zundel, La relation à Dieu, Apollinaire KivyamundaVoici une grande partie de ses ouvrages :

 

Éditions Anne Sigier/Médiaspaul

  • Je est un autre, 1986/2000.
  • Morale et mystique, 1986.
  • Ta Parole comme une source - 85 sermons inédits (1953-1975), 1987.
  • Je parlerai à ton cœur (retraite aux franciscaines du Liban), 1990, 327 p.
  • Silence, Parole de vie (retraite aux franciscaines du Liban), 1990.
  • Hymne à la joie, 1992.
  • Vie, mort, résurrection (retraites données en 1961-1972), 1995 (rééd. 2000).
  • Pèlerin de l'espérance, 1997.
  • La Beauté du monde entre nos mains, recueil d'articles, t. 3, 2004, 199 p

Éditions du Cerf

  • La Pierre vivante, 1992.
  • Croyez-vous en l'homme ?, coll. « Foi vivante », 1992.
  • Notre Dame de la Sagesse, coll. « Foi vivante », 1995.
  • Fidélité de Dieu et grandeur de l'homme (retraite à Timadeuc), 2009.

Éditions Desclée de Brouwer

  • Ouvertures sur le vrai, 1989.
  • Recherche de la personne, 1990.
  • Ton visage, ma lumière - 90 sermons de Maurice Zundel (1960-1975), 1989.
  • Dialogue avec la vérité, 1991.

Éditions Saint Augustin

  • Quel homme et quel Dieu ? (retraite au Vatican), 1986.
  • Avec Dieu dans le quotidien, 1988.
  • Émerveillement et pauvreté : retraite à des oblates bénédictines[16], 1990, 207 p.
  • L'Évangile intérieur, 1991 (en 2007 : 8e réédition).
  • La liberté de la foi, 1992.

Édition Mame/ Le Moustier

  • Poème de la Sainte Liturgie, coll. “Goûtez et voyez”, 1991 (sous le pseudonyme de Frère Benoît).

Éditions Sarment/Jubilé

  • Le problème que nous sommes - La Trinité dans notre vie, 2005 (Il faut reprendre le chemin du silence…)

Éditions Pierre Téqui

  • À l'écoute du silence, 2012, 150 p.

 

Emerveillement et pauveté, Maurice ZundelLivres sur Maurice Zundel :

Maurice Zundel, une biographie spirituelle[17], Apollinaire Kivyamunda, Domuni Press, 2016
Panorama de la pensée de Maurice Zundel, de René Habachi, Éd. Anne Sigier, 2003.
Scandale du mal et de la souffrance chez Maurice Zundel, de François Rouiller, Éd. Saint-Augustin, 2001.
Maurice Zundel, esquisse pour un portrait, de Claire Lucques, Médiaspaul, 1986.
La Liberté d'un chrétien, Maurice Zundel, de Gilbert Vincent, Cerf, 1979.
La Pensée théologique de Maurice Zundel, Marc Donzé. Cerf 1981.

 

Articles sur Maurice Zundel

– "L'au-delà, ici et maintenant. Essai sur la mort dans la pensée de Maurice Zundel" par M. Fromaget, Dans "Études sur la mort" 2005/2 (n° 128), p. 43- 81(https://www.cairn.info/revue-etudes-sur-la-mort-2005-2-page-43.htm)

– Sur le site de La Croix : France-Marie Chauvelot, auteur avec Bernard de Boissière de Maurice Zundel (Presses de la Renaissance) et qui a édité Je ne crois pas en Dieu, je le vis, un texte de Maurice Zundel (Editions du Passeur), répond aux questions de Sophie de Villeneuve dans l'émission "Mille questions à la foi" sur Radio Notre-Dame. (https://croire.la-croix.com/Definitions/Figures-spirituelles/Maurice-Zundel/Qui-etait-Maurice-Zundel)

 

Fichiers audios

Il faut entendre la voix de Maurice Zudel. De nombreux extraits se trouvent sur le site des AMZ (par exemple https://mauricezundel.com/le-triduum-pascal-avec-maurice-zundel/)

 

Fichiers vidéos

– Sur le site du Jour du Seigneur, "Les silences de Maurice Zundel", film composé d'images d'archives et de témoignages. DVD, le Jour du Seigneur édition, disponible gratuitement (https://www.lejourduseigneur.com/videos/les-silences-de-maurice-zundel-1897-1975-34)

– Sur le site de KTVO, "Maurice Zundel" dans l'émission "La foi prise au mot" du 31 mai 2015[18], pour les 40 ans de la mort de Maurice Zundel (https://www.ktotv.com/video/00093736/maurice-zundel)

 



[1] Claire Bellet-Odent a été formée par 30 ans de vie monastique, elle est licenciée en théologie, membre de l’académie catholique du Val de Seine. Dans la bibliographie du IV vous trouverez les deux livres qu'elle suggère de lire : Emerveillement et pauvreté de Zundel, et la biographie d'Apollinaire Kivyamunda.

[2] Benoît Billot, bénédictin, est l'un de ceux qui sont allés au Japon avec Jacques Breton lors des échanges inter-monastiques (Voyage de chrétiens (J. Breton…) dans les monastères zen au Japon en 1983 dans le cadre du DIM). Il fait partie de l'équipe de la Maison de Tobie, un centre proche du Centre Assise.

[4] C'est un texte auquel M. Zundel revient. Par exemple : « Comment saisir l'Évangile comme la source de l'expérience augustinienne, si l'on ne va pas soi-même vers la source, au puits de Jacob, à l'heure de midi ? La source au puits de Jacob, dans ce dialogue avec la schismatique, l'hérétique, la Samaritaine, la femme de mauvaise vie, ce dialogue incomparable où Jésus dit à cette pécheresse le secret même le plus profond de la religion de l'esprit : “Donne-moi à boire.” Mais c'est lui qui va lui donner à boire, c'est lui qui va la conduire à cette source d'eau vive qui jaillit en Vie éternelle… » (À l'écoute du silence, chapitre 6)

[5] Saint Augustin, 10e livre des Confessions

[9] Maître Eckhart, Du détachement et autres textes, traduction G. Jarczyk et P.-J. Labarrière, Rivages poche, 1995, p.  56).

[12] D'autres que ces trois ont mis en valeur l'anthropologie ternaire. Par exemple voir Hommage à Jean Déchanet, bénédictin, yogin du Christ et spécialiste de G. de St-Thierry, décédé il y a 30 ans où J. Déchanet met cela en valeur chez Guillaume de Saint-Thierry.

[14] Cette citation est prise dans l'article de M. Fromaget : "L'au-delà, ici et maintenant. Essai sur la mort dans la pensée de Maurice Zundel", voir au IV.

[16] C'est le livre recommandé par Claire-Elizabeth Bellet-Odent

[17] C'est le livre recommandé par Claire-Elizabeth Bellet-Odent

[18] Deux intervenantes : France-Marie Chauvelot (biographe) et sœur Claire-Elizabeth…

 

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